La Haute cour militaire a accordé ce mercredi la liberté provisoire à tous les co-accusés dans le procès opposant le ministère public à François Beya, ancien conseiller spécial du président de la République en charge de la sécurité.
Il s’agit de Vanda Nowa Biama Guy, du colonel Cikapa Tite Mokili, de la commissaire supérieure principale Lily Tambwe Mauwa et du lieutenant-colonel Kalenga Kalenga Pierre.
La Haute cour militaire a expliqué qu’après avoir accordé la liberté provisoire au principal prévenu, François Beya, en séjour médical en France depuis août dernier, les compagnons de ce dernier s’étaient retrouvés dans une situation irrégulière de détention.
Ainsi, pour des raisons d’équité, la Haute cour militaire a fait droit aux demandes de tous les requérants en ordonnant leur mise en liberté provisoire, assortie des conditions telles que : ne pas occasionner de scandale, ne pas se rendre aux ports, aéroports, etc, répondre aux invitations de la justice.
François Beya, qui se trouve présentement à Paris depuis l’année dernière pour des raisons médicales après avoir bénéficié d’une liberté provisoire le 16 Aout 2022, est poursuivi avec certains de ses collaborateurs pour « complot et offense contre le Chef de l’État, violation des consignes et incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline ».
Arrêté en début février 2022, François Beya avait été détenu, deux mois durant, dans les locaux de l’Agence nationale des renseignements (ANR) avant d’être transféré à la prison de Makala le 4 avril.
Chaly Sunda