L’opposant Moïse Katumbi a réagi sur X aux déclarations faites le samedi 16 novembre à Lubumbashi par le président de la République.
A la Place de la Poste, Félix Tshisekedi a affirmé que personne ne pourrait l’empêcher dans sa démarche de modifier ou de changer la Constitution.
Il a particulièrement évoqué l’article 217 de la Constitution, disposition qu’il considère comme ouvrant la porte à la « vente » de la souveraineté du pays. Cette disposition stipule que « La République Démocratique du Congo peut conclure des traités ou des accords d’association ou de communauté comportant un abandon partiel de souveraineté en vue de promouvoir l’unité africaine ».
Moïse Katumbi parle ainsi d’une « interprétation erronée » de Félix Tshisekedi .
« L’article 217 de notre constitution n’est, dans son esprit et dans sa lettre, ni une innovation ni une particularité de notre constitution. Pire, la souveraineté n’est pas à confondre avec le territoire », écrit le président d’Ensemble pour la République qui accuse son adversaire de vouloir se maintenir au pouvoir au-delà de son second mandat usurpé et « assume avec grande fierté son statut de dictateur».
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