Close Menu
Infos.CDInfos.CD
  • Actualité
    • Politique
    • Sécurité
    • Elections
  • Economie
  • Société
  • Sports
  • Afrique
  • Culture
  • Dossier
  • Revue de presse
Facebook X (Twitter) Instagram
Trending
  • RDC : 4e pays à compter plus de ressortissants demandeurs d’asile en Belgique
  • Kinshasa : entre promesses et abandon, la ville en état d’insalubrité chronique (Tribune)
  • Kinshasa vs AFC/M23 : un accord-cadre signé, mais le « chemin reste long »
  • Selembao : le quartier Camping s’efface de la carte
  • RDC : un député interpelle le ministre de la Santé sur la chirurgie esthétique BBL
  • RDC : Aimé Boji élu président de l’Assemblée nationale
  • Barrage Mondial – Afrique : la RDC bat le Cameroun et defier le Nigeria en finale
  • Grands Lacs : Kinshasa accueille le 9e Sommet sur l’intégration économique et la paix durable
Facebook X (Twitter) Instagram
Infos.CDInfos.CD
Subscribe
samedi, novembre 15
  • Actualité
    • Politique
    • Sécurité
    • Elections
  • Economie
  • Société
  • Sports
  • Afrique
  • Culture
  • Dossier
  • Revue de presse
Infos.CDInfos.CD
Accueil » Kinshasa : entre promesses et abandon, la ville en état d’insalubrité chronique (Tribune)
Politique

Kinshasa : entre promesses et abandon, la ville en état d’insalubrité chronique (Tribune)

La RédactionBy La Rédactionnovembre 15, 2025Updated:novembre 15, 2025Aucun commentaire5 Mins Read
Facebook Twitter WhatsApp Email Telegram
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

Aujourd’hui, je suis choqué. Choqué de constater que nos autorités continuent de nous prendre pour des sardines sans cervelle. Comment est-il possible de voir un État qui refuse d’assumer ses responsabilités les plus élémentaires envers ses propres citoyens ? Kinshasa étouffe dans l’insalubrité, et pourtant ce gouvernement semble découvrir chaque année un problème qu’il n’a jamais réellement affronté.

Depuis le début du deuxième mandat du président Félix Tshisekedi Tshilombo, nous n’avons entendu que des plaintes, des indignations, des inquiétudes, des fustigations. Hier encore, le ministre de la Communication, Patrick Muyaya, lisait une communication présidentielle parlant d’une situation devenue « alarmante » et « catastrophique », avec la promesse d’une réunion d’urgence et de sanctions exemplaires.
Toujours les mêmes mots. Jamais les actes.

Le gouverneur de la ville province de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, pour sa part, lance régulièrement des opérations d’assainissement : #KinshasaEzoBonga, curage, évacuation, embellissement… Ces campagnes sont médiatisées mais restent superficielles. Elles ne résolvent rien en profondeur. Elles ne créent ni système, ni organisation, ni pérennité.

Et pendant ce temps, certains, comme l’ancienne députée nationale Colette Tshomba Mombong, préfèrent condamner la population en parlant de « responsabilité citoyenne ».

Mais comment peut-on exiger un comportement parfait à une population qui n’a jamais été encadrée, ni éduquée, ni soutenue par son propre État ?
Quand vous n’apprenez rien à votre enfant, il fera ses besoins sur lui ou par terre. N’est-ce pas ? C’est exactement la situation de Kinshasa.

Les promesses oubliées : Ngobila, Bazaiba, Turquie, N’djili Brasserie…

Je me souviens : sous Gentiny Ngobila, on avait vu arriver des camions de Turquie via l’Angola. L’ancienne ministre de l’Environnement, Ève Bazaiba, promettait un site de traitement des déchets à N’djili Brasserie.
Où sont ces projets aujourd’hui ?
Où sont passées ces machines ?
Où en est ce centre ?
Tout s’est volatilisé, et personne ne rend de compte.

Résultat : la population se débrouille seule pour évacuer ses immondices. Ce que l’État congolais a trouvé de mieux à faire, c’est d’imposer à cette population déjà écrasée par la misère le SALONGO, une fuite manifeste de ses responsabilités régaliennes.

L’assainissement, une mission exclusive de l’État

Qu’on le rappelle clairement :
l’évacuation des immondices et le traitement des déchets sont une compétence exclusive de l’État.
Pas des mamans maraîchères.
Pas des motards.
Pas des enfants dans les avenues.
Pas des habitants abandonnés à eux-mêmes.

Le problème n’est pas que « les gens sont sales ».
Le problème, c’est que l’État n’a jamais mis en place un système national ou même municipal de gestion des déchets digne de ce nom.

Un exemple africain : Abidjan

Pendant que nous stagnons, d’autres pays africains avancent.

Prenons la Côte d’Ivoire.

Le gouvernement ivoirien, à travers le ministère de l’Assainissement et de la Salubrité (MINASS), a modernisé toute la chaîne opérationnelle des déchets du district autonome d’Abidjan. Deux opérateurs de renommée internationale — ECOTI et ECO Eburni — ont été sélectionnés dans un cadre contractuel clair. Résultats :
• 196 postes de groupage aménagés
• 5 centres de transfert construits
• 4 200 agents employés
• 366 véhicules de collecte
• 6 000 emplois directs et indirects créés
• Un centre moderne de valorisation et d’enfouissement à Kossiwa, 100 hectares
• Une capacité de traitement de 1 250 000 tonnes par an (≈ 4 200 tonnes/jour)
• Un investissement de 40,73 milliards de francs CFA, soit 72 185 616,08 $

Grâce à cela, 85 % des déchets d’Abidjan sont collectés et traités.

Pourquoi la RDC n’arrive-t-elle pas à faire même 10 % de cela ?

La réponse est simple : chez nous, tout commence et s’arrête à la rétrocommission. Et c’est cette mentalité qui tue Kinshasa.

La solution : un système, pas une photo sur Twitter

Pour empêcher la population de jeter dans les caniveaux, il faut d’abord offrir une alternative réelle :
• des bacs poubelles obligatoires dans chaque parcelle
• des jours fixes de collecte
• des centres de transfert fonctionnels
• des camions réguliers
• des sanctions strictes pour les contrevenants

Mais on ne peut pas sanctionner ce que l’État n’a jamais organisé.

Conclusion : Il est temps que l’État congolais fasse son travail

Le président Tshisekedi, le gouverneur Bumba et toutes les autorités concernées doivent comprendre que l’assainissement n’est pas un slogan, mais un service public essentiel.
Il est temps de sortir du discours.
Il est temps de sortir du théâtre médiatique.
Il est temps de mettre en place un vrai système national de gestion des déchets.

Je demande à la nouvelle ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Nouvelle Économie du Climat, Mme Marie Nyange Ndambo, de faire de ce problème son véritable cheval de bataille.

Kinshasa ne mérite pas ce chaos.
Les Kinois ne méritent pas cette humiliation.
Et l’État n’a plus d’excuse.

Par Mingiedi Mbala N’zeteke Charlie Jephthé
Activiste, Penseur et Notable de Madimba

Insalubrité Kinshasa Tribune
Share. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Email
La Rédaction
  • Website

LIRE AUSSI

RDC : 4e pays à compter plus de ressortissants demandeurs d’asile en Belgique

novembre 15, 2025

Kinshasa vs AFC/M23 : un accord-cadre signé, mais le « chemin reste long »

novembre 15, 2025

RDC : un député interpelle le ministre de la Santé sur la chirurgie esthétique BBL

novembre 13, 2025

RDC : Aimé Boji élu président de l’Assemblée nationale

novembre 13, 2025
Add A Comment
Leave A Reply Cancel Reply

Infos.cd, média d’actualité congolaise et africaine et d’analyses

Rédacteur en chef 

Socrate Nsimba

Secrétaire de rédaction

Laurent Omba

Grand Kasaï

Bernard Padikuba

Consultant

Lembisa Tini, PhD

Rédaction centrale

Socrate Nsimba
Laurent Omba
Medy Junior
Hugo Matadi
Djo Kabika
Giscard Havril Mane
Dieumerci Diaka
Yvette Ditshima
Chaly Sunda
Fidèle Kitsa
Bernard Padikuba

 

contacts

+243 82 10 84 331

© 2025 infos.cd
  • Actualité
    • Politique
    • Sécurité
    • Elections
  • Economie
  • Société
  • Sports
  • Afrique
  • Culture
  • Dossier
  • Revue de presse

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

Gérer le consentement aux cookies
Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.
Fonctionnel Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’internaute, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou la personne utilisant le service.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’internaute sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
Gérer les options Gérer les services Gérer {vendor_count} fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
Voir les préférences
{title} {title} {title}