Le gouverneur de Kinshasa, Daniel Bumba, a annoncé dimanche le début du projet « To petola » (assainissons, en français) pour apporter la « résilience » dans les quartiers de la capitale congolaise qui baignent dans une insalubrité sans précédent.
Selon le gouverneur de Kinshasa, ce projet va inclure plusieurs axes dont la réhabilitation des routes, la construction des canalisations et l’aménagement des aires de jeux. Durant 15 mois, plusieurs communes de la ville vont bénéficier de ce projet financé par l’Agence française de développement (AFD). En incluant l’aménagement des aires de jeux, l’autorité urbaine entend trouver une solution durable à la délinquance juvénile qui ronge sa juridiction.
A Limete Salongo, choisi comme quartier pilote, le gouverneur a lancé les travaux de réhabilitation des avenues de la Paix et du Conseil mais aussi la construction d’un terrain de football.
« To petola » est un énième projet pour l’assainissement de Kinshasa. Par le passé, Kinshasa a connu plusieurs initiatives du genre. De « Kin propre » à Kin Bopeto en passant par le Salongo et l’opération « Kinshasa zéro trou », la capitale congolaise a vu toutes les démarches tendant à lui redonner sa belle robe accoucher d’une souris.
Plus de 100 ans après sa création en 1921, la ville de Kinshasa, première métropole de la francophonie, affiche des airs de vieillesse. Du haut de ses 18-20 millions d’habitants, la ville produit en moyenne 10.000 tonnes de déchets journaliers, selon les chiffres du ministère de l’Environnement. Alors gouverneur, André Kimbuta avait estimé à 12 millions USD, le budget mensuel pour l’assainissement de cette agglomération.
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