16 janvier 2001 – 16 janvier 2024, jour pour jour, 23 ans se sont écoulées depuis l’assassinat de l’ancien président congolais Laurent-Désiré Kabila.
A Kinshasa, le troisième président congolais est encore présent à travers plusieurs symboles qui le représentent notamment le mausolée érigé devant le palais de nation.
Dans les mémoires des Kinois, il est aussi présent. Les habitants de la capitale congolaise gardent de lui les souvenirs d’un libérateur. Il est celui qui a sorti le pays de plusieurs années de dictature.
Pour Gilbert Mukendi, Laurent-Désiré Kabila a su capitaliser les efforts des opposants politiques à Mobutu pour le chasser du pouvoir.
« A cette époque-là, on était déjà fatigué de la dictature de Mobutu. Chaque régime atteint ce qu’on appelle en français un certain degré d’incompétence. On a vu qu’on ne pouvait plus évoluer comme ça et Mobutu devait partir ».
Benel Lutumba est né quelques années après la mort de Laurent-Désiré Kabila. C’est à l’école et de ses parents que cet étudiant en polytechnique a appris l’histoire de celui que les Congolais appellent « Mzee ».
« Ils le définissaient comme une personne juste cherchant premièrement le bonheur de la République Démocratique du Congo. Mon avis personnel sur lui est que même s’il n’a pas pu réaliser son plan, il était un visionnaire, un libérateur au même titre que Patrice-Emery Lumumba ».
« Il faut savoir avec qui s’associer. Ils ont convenu de certaines choses d’où ils sont venus. Arrivé à Kinshasa, il a estimé qu’il ne pouvait pas trahir son pays. Comme il n’avait pas montré cet amour pour le pays quand lui et ses soutiens planifiaient la prise du pouvoir, quand il leur a tourné la face une fois au pouvoir, ils l’ont considéré comme un traître et l’ont tué ».
Dieumerci Diaka