L’opposant Martin Fayulu met à nouveau en garde le président Tshisekedi contre toute tentative de glissement électoral.
Dans un message sur Twitter, le président du parti Ecidé prévient :
« Congolais(es), il est établi que M. Tshisekedi, l’usurpateur, doit partir le 23/01/24 sans autre forme de procès. Les articles 70, 103, 105, 197 al.4, et 198 al.2 de notre Constitution disposent que les mandats des dirigeants politiques ont une durée de 5 ans. On y veillera! »
Congolais(es), Il est établi que M. Tshisekedi, l’usurpateur, doit partir le 23/01/24 sans autre forme de procès. Les articles 70, 103, 105, 197 al.4, et 198 al.2 de notre Constitution disposent que les mandats des dirigeants politiques ont une durée de 5 ans. On y veillera! pic.twitter.com/2RoUumuJED
— Martin Fayulu (@MartinFayulu) March 27, 2023
Martin Fayulu est de ceux qui pensent qu’en cas de non tenue des élections dans le délai constitutionnel, le président Tshisekedi devrait quitter ses fonctions et laisser la place à une transition politique dirigée par un acteur de la société civile. Mais la jurisprudence en la matière joue en sa défaveur. En 2016, lorsque la présidentielle a été reportée, la Cour constitutionnelle avait autorisé à Joseph Kabila, président en fonctions, de continuer à diriger le pays jusqu’à l’installation effective du nouveau président élu.
Cette fois-ci, y aura-t-il report des élections ? A la Commission électorale nationale indépendante (CENI), on persiste et signe : « le glissement n’est pas le vocabulaire. »
L’institution électorale est d’ailleurs avancée dans la constitution du nouveau fichier électoral, une étape charnière du processus. Les opérations d’enrôlement des électeurs se clôturent dans quelques jours dans la dernière et troisième aire opérationnelle. Au même moment, les activités de toilettage du fichier ont débuté depuis la semaine dernière.
A part la situation sécuritaire dans l’est du pays où dans pans entiers des territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi sont encore sous contrôle des rebelles du M23, rien, à première vue, n’empêcherait à la CENI d’organiser les élections générales le 20 décembre de cette année.
Socrate Nsimba