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Accueil » Moïse Katumbi : « Lorsque je serai président, il n’y aura plus de guerre en six mois »
Politique

Moïse Katumbi : « Lorsque je serai président, il n’y aura plus de guerre en six mois »

La RédactionBy La Rédactiondécembre 28, 2022Aucun commentaire8 Mins Read
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Ses relations avec Félix Tshisekedi et Joseph Kabila, ses éventuelles alliances avec d’autres candidats, le conflit avec le M23… Désormais engagé dans la course à la magistrature suprême, l’ancien gouverneur du Katanga se dévoile en exclusivité pour Jeune Afrique.

Moïse Katumbi est désormais un homme pressé. Après des mois de suspense, il a déclaré sa candidature à la présidentielle et sa rupture avec l’Union sacrée de Félix Tshisekedi un an, presque jour pour jour, avant la date prévue pour l’élection, le 20 décembre 2023. Maintenant, il veut aller au plus vite au scrutin et assure avoir un bilan et un programme pour « libérer son peuple ».

Quelle stratégie compte-t-il mettre en place pour parvenir à son but ? Est-il prêt à nouer des alliances avec Joseph Kabila ou d’autres opposants au président ? Quelle attitude adopter face au M23 dans l’est de la RDC ? Il a répondu aux questions de Jeune Afrique en exclusivité.

Jeune Afrique : Pourquoi avez-vous décidé d’être candidat à la prochaine élection présidentielle ?

Moïse Katumbi : Je suis candidat parce que je pense pouvoir sauver le peuple congolais. J’ai un programme pour cela, et j’en ai l’expérience : je l’ai fait au Katanga lorsque j’étais gouverneur [2007-2015]. J’étais alors le meilleur, et ce n’est pas un slogan.

À l’image du Katanga, je voudrais que le Congo change, que les gens vivent en paix, et plus de façon misérable. Aujourd’hui, le pays va mal.

Vous apparteniez jusqu’à présent à l’Union sacrée, l’alliance au pouvoir. N’êtes-vous pas en partie responsable de ce bilan ?

Non, j’ai accepté de rejoindre l’Union sacrée en soumettant au président Tshisekedi un cahier des charges pour sauver cette nation. Mais mes recommandations n’ont jamais été suivies durant deux ans. Il a annoncé des programmes trop peu importants : les « 145 territoires », par exemple, c’est du saupoudrage. Cela représente 10 millions de dollars par territoire, c’est bien trop peu !

Avec Félix Tshisekedi, à quel moment la rupture a-t-elle été consommée ?

Vous savez, cela fait bien longtemps que nous étions dans l’Union sacrée sans y être. Au sein de cette alliance, nous n’avions aucunement le droit à la parole. Dès que nous émettions une critique, nous étions taxés d’opposants. C’était difficile de cohabiter.

À quand remonte votre dernière conversation avec le président ? L’avez-vous personnellement informé de votre intention de quitter la coalition ?

Je ne me souviens plus de la dernière fois que nous nous sommes parlé, mais cela fait longtemps. En revanche, je lui ai écrit pour l’informer de mon départ.

Je ne cherche pas le pouvoir pour le pouvoir. Si Félix Tshisekedi avait bien gouverné, j’aurais pris ma retraite politique il y a longtemps.

Il y a un an, vous aviez fait de la nomination de Denis Kadima à la tête de la Commission électorale une « ligne rouge ». Pourtant, vous avez ensuite attendu des mois pour quitter l’Union sacrée. Pourquoi avoir tant hésité ?

Je voulais tout faire pour que l’Union sacrée réussisse et ne souhaitais pas être considéré comme un élément déstabilisateur. J’ai plusieurs fois lancé des alertes à destination du chef de l’État. En vain.

Maintenant que vous avez quitté l’Union sacrée, les membres du gouvernement issus d’Ensemble pour la République doivent-ils démissionner ?

Nous sommes en démocratie, chacun est libre de faire ce qu’il veut.

Si vous ne donnez pas de mot d’ordre, n’est-ce pas parce que vous avez peur que ces ministres ne vous suivent pas ?

Non. Ce sont des adultes, je n’ai pas à leur dicter leur conduite.

Quelles sont aujourd’hui vos relations avec Joseph Kabila ? Il vous avait qualifié de « Judas »…

Nous avons rompu en 2015, et nous n’avions eu aucun contact jusqu’en mai dernier, lors du dialogue inter-katangais. C’est l’archevêque Fulgence Muteba qui en est l’initiateur. Il estimait que nous devions être prêts pour la réconciliation entre Katangais. Mais je ne savais même pas que l’ancien président serait présent le dernier jour de cet événement. D’ailleurs, je portais une chemise. Si j’en avais été informé, j’aurais mis un costume, par respect.

L’évêque a dit que nous devions nous donner la main. Je suis un chrétien, j’ai donné la main. C’était sincère, il n’y avait aucune arrière-pensée politique.

Vous avez aussi échangé quelques mots. Que vous êtes-vous dit ?

Je m’en rappelle très bien. Joseph Kabila m’a dit : « Gouverneur, oublions le passé et pensons à l’avenir de notre pays. Le passé, c’est le passé. Il y a eu beaucoup de mensonges ». Je lui ai répondu : « Monsieur le président, si on s’est serré la main, c’est pour que le Congo puisse aller de l’avant ».

Vous êtes vous revus ou reparlé depuis ?

Pour l’instant, non. Mais si un jour nous devons nous voir, nous le ferons. Joseph Kabila est un frère.

Si vous continuez à vous rapprocher du président Kabila, n’avez-vous pas peur qu’on vous considère comme une girouette ?

Qui sont les girouettes ? Qui sont ceux qui, pendant des années, se sont opposé au président Kabila et ont conclu avec lui un accord en 2018 pour accéder au pouvoir ? Ce n’est pas moi, ce sont Félix Tshisekedi et les siens.

Votre décision de vous présenter à la prochaine présidentielle est-elle définitive ou pourriez-vous vous retirer au profit d’un autre candidat de l’opposition ?

Ma candidature est définitive, je ne me retirerai pour personne. C’est aux Congolais de choisir qui ils veulent élire président. Néanmoins, je reste ouvert à toute négociation.

Craignez-vous d’être empêché d’être candidat ? Il plane toujours la menace que la Loi Tshiani, qui instaurerait le fait qu’il faille être de père et de mère congolais pour prétendre à la magistrature suprême, soit adoptée…

Cette Loi est tribale et raciste et nous ne l’accepterons jamais. Personne n’a le droit d’empêcher quiconque d’être candidat.

Que répondez-vous à ceux qui disent que vous êtes Zambien ou Italien…

Je connais ma mère, qui est enterrée ici, à Lubumbashi. Je connais mes origines. Si j’écoutais les ragots, j’aurais une cinquantaine de nationalités. Pourquoi m’attaque-t-on là-dessus ? Parce que je suis métissé ? Dans ce cas, Barack Obama n’aurait jamais été président des États-Unis, Nicolas Sarkozy n’aurait jamais dirigé la France.

Ici aussi, il y a une jurisprudence. Des métisses ont accédé à des hautes fonctions : Adam Bombole a été candidat à la magistrature suprême en 2011, tout comme Léon Kengo wa Dongo, qui a été Premier ministre [de 1982 à 1986, de 1988 à 1990 et de 1994 à 1997] et président du Sénat de 2007 à 2011 puis de 2012 à 2019.

La Commission électorale dirigée par Denis Kadima a été critiquée par une partie de l’opposition. Lui faites-vous confiance pour organiser une présidentielle transparente ?

À l’origine, j’étais critique aussi, mais désormais, cette commission est en place et il faut que nous allions de l’avant. Il ne faut pas retarder les élections. Mais nous allons être très vigilants et nous n’accepterons aucune fraude.

Il y a d’importantes réformes à mener et je les mettrai en œuvre une fois au pouvoir. Je rétablirai notamment une élection présidentielle à deux tours. Comment être légitime quand on est élu avec seulement 15 % ou 16 % des voix ? Il faut que le vainqueur recueille plus de 50% des suffrages.

En 2018, l’opposition s’était choisie Martin Fayulu comme candidat commun, à Genève, avant de se disloquer. Seriez-vous à nouveau prêt à nouer un pareil accord ?

Cette question n’est pas à l’ordre du jour pour le moment. Nous fonçons seuls pour l’instant et Ensemble pour la République est sûr de sa victoire.

Augustin Matata Ponyo, Martin Fayulu, Adolphe Muzito, Jean-Marc Kabund-a-Kabund… Beaucoup de personnalités de l’opposition ont annoncé se présenter face à Tshisekedi. En partant en ordre dispersé, ne sacrifiez-vous pas vos chances ?

Non, pas du tout.

L’un des dossiers brûlants du moment est la résurgence du M23 dans l’Est, région minée par des conflits depuis vingt-cinq ans. Si vous êtes élu, comment comptez-vous y faire cesser la guerre ?

C’est très facile. Lorsque je serai président, il n’y aura plus de guerre en six mois. Tous les pays voisins vont nous respecter.

Personne n’est pourtant parvenu à faire cesser ces conflits jusqu’à présent… Comment comptez-vous vous y prendre ?

Certains oublient qu’ici, au Katanga, lorsque je suis devenu gouverneur, il y avait le « triangle de la mort » sur lequel régnait Gédéon Kyungu Mutanga. C’était la désolation. Mais j’ai discuté avec nos généraux et, six mois plus tard, il n’y avait plus de morts.

Le seul secret, c’est de mieux former nos militaires, et pour cela, je diminuerai le train de vie de l’État afin de financer l’armée. Aujourd’hui, on recrute des jeunes pour en faire de la chair à canon. Comment voulez-vous réussir ?

Doit-on négocier avec le M23 pour faire la paix ?

Il n’y a pas de négociations à mener. Ces gens sont des bandits. Même si toute guerre finit par des négociations.

Les autorités congolaises, désormais appuyées par un récent rapport du groupe d’experts des Nations unies, accusent le Rwanda d’être derrière le M23. Quelle est votre position sur ce sujet ?

Je ne sais pas pourquoi il y a encore débat. Le M23 n’est pas venu de nulle part lorsqu’il est entré en RDC en novembre 2021. Il faut cesser de prendre les Congolais pour des dupes. Nous ne pouvons accepter qu’une agression vienne du Rwanda, d’Ouganda ou d’un quelconque autre pays. L’impunité ne doit plus durer.

Propos recueillis par Stanis Bujakera Tshiamala, Jeune Afrique

Ensemble pour la République Félix Tshisekedi M23 Moïse Katumbi présidentielle 2023
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