Dans un communiqué publié lundi, en réaction à la controverse née de la nomination d’un consul général à Goma, le secrétaire du Cabinet aux Affaires étrangères et à la Diaspora, Musalia Mudavadi, a tenu à clarifier que cette nomination présidentielle ne « constitue pas en soi un détachement diplomatique ».
Selon lui, et conformément à la Constitution du Kenya, le président dispose du pouvoir de nommer, avec l’approbation de l’Assemblée nationale, des hauts-commissaires, des ambassadeurs ainsi que des représentants diplomatiques et consulaires.
C’est dans ce cadre que le président William Ruto a soumis les nominations à l’Assemblée nationale pour examen et approbation, en application de la Constitution et de la loi sur les nominations publiques.
« Dans le cas de Goma, le processus nécessitera en outre l’émission d’un exequatur, c’est-à-dire une autorisation du gouvernement de la RDC, avant que le consul général du Kenya ne puisse assumer officiellement ses fonctions », a précisé Musalia Mudavadi.
Kinshasa avait réagi avec fermeté à cette décision, soulignant que la nomination d’un consul général dans une ville encore sous occupation de la rébellion de l’AFC/M23 ne pouvait se faire sans son accord préalable, comme l’exigent les usages diplomatiques.
Jevic Ebondo