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Accueil » Opinion/RDC : voir et comprendre au-delà de l’expulsion du Porte-parole de la Monusco ( Par Lembisa Tini, PhD)
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Opinion/RDC : voir et comprendre au-delà de l’expulsion du Porte-parole de la Monusco ( Par Lembisa Tini, PhD)

La RédactionBy La Rédactionaoût 6, 2022Updated:août 6, 2022Aucun commentaire6 Mins Read
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Les Nord et Sud-Kivu ont sérieusement grondé, depuis le 25 juillet, contre la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO). Un légitime refus populaire de continuer de boire le calice jusqu’à la lie. Malencontreusement, des pertes en vies humaines enregistrées. Paix à leurs âmes ! En attendant les conclusions de l’enquête diligentée par l’exécutif, une récente missive, signée Ministre RD Congolais des Affaires étrangères, fait le tour de réseaux sociaux : « Le Gouvernement appréciera-t-il beaucoup que des dispositions soient prises pour que M. Gillman (le Porte-parole de la MONUSCO) quitte le territoire dans le plus bref délai », y lit-on. En clair, l’homme, de nationalité française, n’est plus persona grata en RDC.

Bref rappel de faits

Fin juin, devant le Conseil de sécurité, la cheffe de la Monusco indique que le M23 dispose désormais d’une puissance de feu et d’équipements de plus en plus sophistiqués notamment en termes de capacités de tir à longue portée de mortier et mitrailleuse, ainsi que de tir de précision sur des aéronefs. Corroborant, sur les antennes d’une radio transnationale, les propos de sa hiérarchie, Mathias Gillman, c’est de lui qu’il s’agit, fait des affirmations, le 13 juillet, considérées, par le pouvoir, comme incendiaires : « Nous sommes obligés – à la fois, nous, en tant que Mission, mais aussi l’armée congolaise, nos partenaires de l’armée congolaise -, nous sommes obligés de mobiliser une grande partie de nos moyens et de nos troupes sur cette crise du M23 ». Il enfonce le clou : « C’est pour ça qu’il est extrêmement important qu’au plus vite, cette désescalade se matérialise et qu’évidemment, régionalement, chacun joue un rôle positif pour mettre fin à cette situation. »

Analyse

Le resurgissement du M23 a probablement perturbé les prévisions et les dispositions de l’armée congolaise, engagée, depuis 2019, dans des opérations de « grande envergure » contre les ADF dans le Nord-Kivu, et des groupes armés en Ituri. Ce, dans un contexte de rapprochement de l’axe Kinshasa-Kigali, enclenché fin mai 2019 à la suite de la présence de Paul Kagame aux obsèques du Sphinx de Limete à Kinshasa. J’ouvre une parenthèse : le retournement de ce dernier, foncièrement stratège militaire, atteste, si besoin était, l’utilité de toujours prévoir les imprévus dans tous les sens. Je ferme la parenthèse.

Il est assez raconté, dans des salons quelque peu obscurs de la capitale congolaise, que la résurgence du M23 aurait porté un coup dur sur l’efficacité de l’état de siège, en vigueur depuis le 06 mai 2021. Gillman a, peut-être, déclaré tout haut ce qui serait dit dans le creux de l’oreille. Au sortir de l’audience que le chef de l’Etat lui a accordée, le 28 juin (soit la veille de la communication de la cheffe de la Monusco Bintou Keita devant le Conseil de sécurité), Vital Kamerhe n’a pas pu s’empêcher d’être expansif à ce sujet : « Quand nous avons pris le pouvoir avec le Président Tshisekedi en tête, le problème que nous devrions résoudre était (celui) de Beni avec les ADF-Nalu, les Codeco en Ituri. Est-ce que le M23 n’est pas une diversion pour nous faire perdre ce challenge que nous avions déjà presque gagné ? Pour nous, nous devons mettre cela dans un plan bien étudié ».

Qu’à cela ne tienne. En vertu de quoi Gillman s’est-il permis, sans vergogne, d’engager, dans ses propos, non seulement la Monusco, à laquelle il s’identifie, mais surtout l’armée congolaise sans mandat et dont il n’est pas membre ? Est-ce une provocation de trop ? La tentation de répondre par l’affirmatif est si forte. D’autant plus que les moyens dont dispose la Mission onusienne contrastent avec le résultat de son action. Pendant que certains de ses agents se plaisent d’étaler un train de vie insolent dans un environnement d’insécurité doublée de pauvreté.

Il est compréhensible que d’aucuns osent attribuer, quoique sans preuve avérée, l’agissement de Gillman à la cheffe de la Monusco qui, à cet effet, serait indirectement ciblée par le Gouvernement congolais. Un peu plus de froideur dans la réflexion : cette dernière, Bintou Keita comme elle s’appelle, peut-elle intervenir devant le Conseil de sécurité au nom du Secrétaire général des Nations unies sans préalablement présenter à celui-ci ses éléments de langage ni obtenir de lui l’aval sur le contenu de sa communication publique ? Ce genre de communication sensible requiert des consultations, y compris avec les pays contributeurs, notamment sur le plan financier, parmi lesquels les USA, du reste membre permanent du Conseil de sécurité, et dont le Secrétaire d’Etat est attendu à Kinshasa.

Au-delà de l’expulsion …  

L’expulsion du Porte-parole de la Monusco, qui intervient quelques jours après celle du Porte-parole de la Mission de l’ONU au Mali – comparaison n’est pas raison même si elle permet d’asseoir la raison, dira-t-on -, pourrait rappeler celle, en 2014, de Scott Campbell, alors Représentant pays (en RDC) du Haut-Commissaire aux droits de l’homme des Nations Unies. La suite a attesté que le problème à la base de l’expulsion était plus structurel que conjoncturel. En effet, l’individu expulsé passe et, très vite, est remplacé, sans pour autant que l’institution pour laquelle il a fâcheusement agi n’ait été inquiétée.

Ce que demandent les populations congolaises en colère est ni plus ni moins le départ immédiat de la Monusco. Une exigence aux lourdes implications dont le Gouvernement est bien conscient. Il convient, pour ce dernier, non seulement de brandir le Plan de retrait de la mission onusienne prévu en 2024, sauf nécessité de rallonge à éviter absolument. Il est évident que l’année 2024 est intimement liée aux élections présidentielle et législatives de fin 2023 et dont le déroulement apaisé devrait constituer un argument de taille pour obtenir le départ « durable et responsable » des casques bleus. Denis Kadima, président de la commission électorale, multiplie les alertes sur les risques de glissement à éviter.

En outre, le Gouvernement devrait accélérer la réforme de l’armée en y nettoyant les écuries d’Augias, administrer la preuve de l’extension et de la consolidation de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national, surtout dans les coins et recoins de l’Est du pays où écument les groupes armés. A bien considérer: « le mandat de chaque mission de maintien de la paix est déterminé en fonction des besoins et de la situation du pays concerné » (Résolution 2612 du Conseil de sécurité, 2021).

Par ailleurs, le Gouvernement s’en tient à une et une seule voie de sortie de la crise liée au M23 : son retrait, sans conditions, de toutes les localités qu’il occupe. Dès lors, la RDC est soumise à une obligation de cohérence dans les postures à afficher tel que, dira-t-on, « ça passe ou ça casse ». Il lui revient d’opérer plus méthodiquement pour parvenir au résultat escompté suivant l’option levée. En dépit de voix discordantes, à l’instar de Gillman. Ce dernier aura alors totalement eu tort de minimiser les capacités de frappe de la RDC. La victoire congolaise aura été plus éloquente. Ne pas penser au contraire.

Lembisa Tini (PhD)

Gouvernement M23 Monusco Porte-parole MONUSCO Sécurité
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