Alors qu’une discussion aurait eu lieu en Ouganda entre une délégation de Kinshasa et celle de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), le gouvernement congolais continue à démentir et réaffirme sa ferme position de non dialogue avec la rébellion.
« Il est hors de question d’envisager une quelconque forme de dialogue avec les terroristes que je m’abstiens de citer », a déclaré son porte-parole mardi soir devant la presse.
Pour Patrick Muyaya, le seul cadre de discussion dans la crise dans l’est du pays reste le processus de Luanda, avec comme interlocuteur le Rwanda qui apporte un soutien substantiel aux rebelles, selon les experts onusiens.
Cette déclaration de Patrick Muyaya intervient alors que le même jour, Félix Tshisekedi a limogé le coordonnateur national du Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (PDDRC-S), Jean-Bosco Bahala. Ce dernier est accusé d’avoir eu des contacts avec des délégués de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), branche politique du M23 dirigée par Corneille Nangaa en Ouganda. Officiellement, Bahala s’est rendu à Kampala en Ouganda dans le cadre du processus de rapatriement des réfugiés congolais. L’ordre de mission pour ce voyage de cinq jours a été signée par le ministre de la Défense nationale, Guy Muadiamvita.
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