Le président de la République, Félix Tshisekedi, croit à la tenue des élections générales le 20 décembre et met déjà en marche sa machine stratégique.
Candidat à sa propre élection, le chef de l’État a mis en place, ces derniers mois, une discrète task force au sein de la présidence de la République, révèle ce lundi Jeune Afrique.
L’objectif de ce groupe stratégique : préparer sa réélection pour un deuxième mandat.
Selon un des membres de cette task force, tout va se concentrer sur le début du mois de septembre. « C’est là, avec le dépôt des candidatures, que la campagne débutera vraiment », a-t-il indiqué à Jeune Afrique.
Élu au terme de la présidentielle de décembre 2018, Félix Tshisekedi qui a pris le pouvoir au terme de la première alternance démocratique à la tête du pays des mains de Joseph Kabila, peut compter cette fois-ci sur le soutien de l’Union sacrée de la nation pour la présidentielle prévue le 20 décembre 2023.
Au sein de cette plateforme, il bénéficie du soutien de grands noms de la politique comme Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe, Bahati Lukwebo ou encore des transfuges du FCC de Joseph Kabila.
Dans ses différentes interventions, Félix Tshisekedi ne cesse de soutenir qu’il mérite un second mandat pour parfaire sa mission.
En face de lui, il devrait faire face à une opposition divisée sur la nécessité de participer ou pas aux prochaines élections. Si Joseph Kabila et Martin Fayulu se mettent jusqu’ici à l’écart du processus pour des raisons diverses, Moïse Katumbi, Delly Sesanga, Matata Ponyo ou encore Adolphe Muzito disent vouloir aller jusqu’au bout. Reste à savoir s’ils réussiront à se mettre d’accord sur une candidature commune à la présidentielle.
Socrate Nsimba
