La famille d’Augustin Katumba Mwanke, disparu en 2012, dément catégoriquement avoir apporté un quelconque témoignage dans le procès en cours contre l’ancien président Joseph Kabila. Dans un communiqué, ses proches rejettent les allégations évoquant un prétendu assassinat de l’ancien dignitaire au Rwanda et dénoncent une « profanation de sa mémoire ».
Ils révèlent en outre qu’un de leurs membres aurait été récemment approché par un certain Désiré Tshilumbayi, qui aurait tenté de lui proposer de l’argent pour livrer un faux témoignage. Une offre rejetée catégoriquement, précise le texte.
« Nous refusons que le nom de notre regretté frère et ami soit utilisé dans de telles basses manœuvres », souligne le communiqué. La famille rappelle également ses liens étroits avec Joseph Kabila :
« Il est notre fils et notre frère, et il bénéficie de toute notre confiance et de notre respect ».
Les proches de Katumba Mwanke condamnent ce qu’ils qualifient de tentative de profanation de sa mémoire et avertissent contre toute instrumentalisation partisane de son nom.
« Augustin Katumba Mwanke fut un grand homme, un collaborateur loyal et fidèle du Président Joseph Kabila. Sa mémoire ne saurait être salie ni détournée à des fins partisanes », concluent-ils.
Lors de l’audience du 21 août, les avocats de la République avaient affirmé que des proches de Katumba Mwanke auraient sollicité à témoigner en affirmant qu’il aurait été « assassiné à Kigali », contrairement à la version officielle qui évoque un accident.
Giscard Havril Mane