Le Vice-Premier ministre, ministre du Budget, Adolphe Muzito, accompagné de son vice-ministre, Elysée Bokumwana, et du secrétaire général au Budget, Pierrot Nke, s’est rendu dimanche à Bibwa, dans la commune de la N’sele, pour superviser les travaux d’élaboration du projet de loi de finances 2026.
Au total, une centaine d’experts économico-financiers issus des différents services du ministère du Budget sont mobilisés et internés sur place afin de produire les documents qui seront soumis au gouvernement pour validation, puis transmis à l’Assemblée nationale pour examen et adoption.
S’exprimant au nom du VPM, le vice-ministre du Budget, Elysée Bokumwana, a réaffirmé l’engagement de son titulaire à doter le pays d’un « budget de combat », orienté vers le développement, le social et l’investissement.
« Nos équipes budgétaires sont entrain de travailler. Ces travaux concernent les différentes étapes du budget, notamment l’élaboration du projet de loi de finances. Il y a douze documents à produire, qui accompagneront la loi lors de son dépôt au Parlement. Le budget 2026 sera un budget de développement, social et d’investissement », a-t-il déclaré.
Le gouvernement insiste sur le respect du délai constitutionnel pour le dépôt du budget.
« Nous sommes dans la dynamique de respecter les délais. Le VPM tient à ce que ce budget atteigne un niveau supérieur à celui des exercices précédents », a ajouté Elysée Bokumwana.
Les travaux préliminaires, entamés samedi, se déroulent en groupes thématiques axés sur les recettes, les dépenses et la rédaction des textes du projet de loi. L’avant-projet comprend déjà l’exposé des motifs et la partie dispositive article par article, auxquels s’ajouteront les textes annexes et une note explicative destinée au ministre du Budget.
Dans un contexte économique marqué par la faible mobilisation des recettes internes et la dépendance aux financements extérieurs, l’exécutif veut présenter un budget ambitieux mais réaliste, en phase avec les priorités nationales.
Hugo Matadi