Le président Tshisekedi a choisi le 8 mars, journée dédiée aux droits des femmes pour consacrer la restructuration de son Union sacrée, élargissant le présidium à 34 nouvelles personnalités politiques. Cette restructuration marque également l’entrée des femmes dans cet organe de la majorité au pouvoir pour la première fois. Une manière d’honorer le thème national choisi pour cette année : « La Congolaise au centre de toutes les ambitions ».
Au total, 5 dames vont siéger au présidium de l’Union sacrée, deux en tant que leaders des regroupements politiques avec au moins sept élus nationaux, deux autres désignées personnellement par Félix Tshisekedi mais aussi la Première ministre qui est membre de droit du présidium au regard de la charte de cette plateforme.
La gouverneure du Lualaba, Fifi Masuka, avec sa vingtaine d’élus, s’offre ainsi une place à la cour des grands. Avec elle, Clémence Nsanga, leader du regroupement A3A, intègre également le présidium. Pas très connue du public, Nsangana est députée nationale depuis janvier 2024. A 44 ans, l’élue de Lukunga à Kinshasa devrait inaugurer une nouvelle page de sa carrière politique au sein du présidium.
L’ancienne questeure du Sénat et l’actuelle questeure de l’Assemblée nationale vont également siéger parmi les 40. Carole Agito et Chimène Polipoli ont toutes les deux été désignées personnellement par Tshisekedi. Si on est loin de l’équilibre hommes-femmes, le nouveau présidium de l’Union sacrée fait clairement de l’espace à la gente féminine.
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