Dans un communiqué consulté ce lundi par Infos.cd, un groupe de jeunes de la province de l’Équateur a dénoncé « avec la dernière énergie l’arrestation arbitraire et brutale » de Jean-Pierre Lisanga Bonganga, la semaine dernière.
Par ailleurs, ils mettent en garde « les personnes mal intentionnées » qui, selon eux, tentent de salir l’image de Lisanga Bonganga en particulier, et celle des Équatoriens en général en cette « période où le pays a plus que jamais besoin de cohésion et d’unité nationale ».
En outre, ils s’insurgent contre une rumeur relayée sur les réseaux sociaux selon laquelle Jean-Pierre Lisanga Bonganga aurait proposé de débaptiser le boulevard du 30 juin Étienne Tshisekedi wa Mulumba. Pour ces jeunes, il s’agit d’une « machination politique ».
Au mois d’avril, une équipe de la police avait effectué une visite inopinée au domicile de Lisanga Bonganga. Joint par Infos.cd après cette incursion, l’ancien ministre d’État avait dénoncé un acharnement
« Ils ont réveillé de vieux dossiers. L’un concerne une déclaration que j’ai faite après les élections de 2018. L’autre porte sur un accident de véhicule. À l’époque où j’étais ministre, ma voiture de fonction avait égratigné celle d’un officier. C’est ce même officier qui demanderait aujourd’hui réparation », avait déclaré Lisanga Bonganga.
Le mardi dernier cet ancien ministre et compagnon d’Etienne Tshisekedi avait été brièvement interpellé au parquet de Matete avant d’être relâché le soir même.
Jevic Ebondo