Alors que la Conférence internationale sur la paix proposée la fondation Thabo Mbeki démarre ce mercredi en Afrique du Sud, tous les opposants en partance de Kinshasa n’ont pu faire le déplacement.
Si Martin Fayulu a choisi de décliner l’invitation, dénonçant un manque de clarté, Jean-Marc Kabund n’a pu obtenir de visa.
Enervé de manquer au rendez-vous de Mbeki, l’ancien bras droit de Tshisekedi a dénoncé une « tyrannie », accusant Kinshasa d’avoir tiré des ficelles pour que le visa lui soit refusé. « En cédant à la pression de Tshisekedi, l’Afrique du Sud s’est invitée dans les affaires internes de la RDC et s’est écarté de la ligne politique tracée après l’Appartheid par le vénérable Nelson Mandela », a-t-il dénoncé sur son compte X.
Comme lui, le parti de Matata a également été contraint de rester au pays. Dans un communiqué publié mardi, le secrétaire général de Leadership et gouvernement pour le développement (LGD) regrette que les délégués du parti n’aient pu obtenir les visas et titres de voyage. De son côté, Jean-Claude Kibala, ancien ministre de la Fonction publique, a été bloqué à l’aéroport international de N’djili par l’immigration.
Egalement invité à ces assises, le gouvernement congolais avait décidé de rejeter l’offre, en raison notamment des récentes déclarations de Mbeki qui avait clairement accusé le régime de Kinshasa de tribalisme. Toutefois, Katumbi et Sesanga devraient, sauf changement, prendre part à la Conférence.
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