Lors de son discours sur l’état de la Nation ce mercredi devant le parlement réuni en congrès, le président Félix Tshisekedi a fait du banditisme urbain l’un des points saillants de son intervention. Face à l’aggravation du phénomène Kuluna, notamment à Kinshasa, le chef de l’État a exprimé sa détermination à intensifier la lutte contre ces actes criminels qui plongent les citoyens dans l’insécurité.
Félix Tshisekedi a souligné l’importance d’une approche globale pour combattre efficacement ce fléau.
« Je suis fermement convaincu que, outre le renforcement des moyens des services de sécurité, il est essentiel d’adopter rapidement des mécanismes efficaces de réinsertion pour les jeunes désœuvrés. Une plus grande rigueur dans la répression des actes criminels s’avère également primordiale », a-t-il déclaré.
À Kinshasa, le banditisme urbain a pris une ampleur inquiétante. Le phénomène Kuluna, caractérisé par des gangs armés de machettes et d’armes blanches, sème la terreur dans les quartiers.
Pour y faire face, le vice-premier ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, a récemment lancé l’opération « Ndobo », une campagne de traque des membres de ces gangs dans la capitale. Cette opération vise non seulement à capturer les malfaiteurs, mais aussi à rétablir un climat de sécurité dans les zones affectées.
En parallèle, le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a réitéré la fermeté du gouvernement face à ces actes. Il a annoncé que les présumés Kulunas reconnus coupables de terrorisme pourraient être condamnés à la peine de mort.
Jevic Ebondo (stagiaire)