Dans son premier discours de son second quinquennat sur l’état de la nation prononcé ce mercredi devant le parlement réuni en congrès, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a également évoqué la question des infrastructures agricoles en 2025. Il a annoncé des mesures phares visant à améliorer la desserte agricole, à stimuler le développement rural et à renforcer l’économie nationale.
Le président s’est engagé à réhabiliter 38.000 kilomètres de routes agricoles dans le cadre du Programme de développement local des 145 territoires (PDL-145T). Ces travaux visent à désenclaver les zones rurales et à permettre un acheminement plus rapide et moins coûteux des produits agricoles vers les marchés, dit-il.
Les routes de desserte agricole sont inscrites dans le deuxième volet du PDL-140T, un projet commencé par la construction des centres de santé et écoles. Mais le bilan à mi-parcours reste mitigé. Les trois agences d’exécution n’évoluent pas sur un même rythme dans la réalisation des infrastructures.
Mais Félix Tshisekedi veut avancer. Il a annoncé la réhabilitation de 11.423 kilomètres de routes prioritaires supplémentaires en une année seulement. Pour garantir la durabilité de ces infrastructures, des brigades routières seront déployées dans chaque province afin d’assurer un entretien régulier des routes, rassure-t-il.
Tshisekedi a également annoncé un programme d’aménagement de 11.432 kilomètres de voies navigables, spécialement destinées à la desserte agricole.
Pour répondre aux besoins logistiques, le chef de l’État prévoit la construction d’entrepôts portuaires modernes et adaptés. Ces infrastructures permettront de stocker les produits agricoles dans des conditions optimales avant leur expédition, réduisant ainsi les pertes post-récolte et augmentant la compétitivité des agriculteurs congolais.
Yvette Ditshima