Fini le premier mandat. Bienvenue, le second mandat pour le chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi, qui a prêté serment ce samedi dans un stade des Martyrs archicomble et devant dix-huit homologues africains.
« Je mesure l’ampleur de la tâche qui m’attend ». C’est un Félix Tshisekedi avec beaucoup plus d’assurance et surtout expérimenté que celui de 2019 qui a prêté cet après-midi serment pour son second mandat à la tête du pays.
Large vainqueur de la présidentielle du 20 décembre avec plus de 73%, le chef de l’État a promis, dans son discours d’investiture, de corriger les erreurs du passé.
Le fils d’Etienne Tshisekedi n’a pas évidemment été exempt de tout reproche ces cinq dernières années.
En particulier concernant son entourage, que d’aucuns décrivent comme composé d’amis « affairistes, incompétents et corrompus », qui ne l’a pas aidé à atteindre ses objectifs.
Du programme des cent jours au projet de développement des 145 territoires en passant par Tshilejelu, RAM (Registre des appareils mobiles) ou la construction de la route Kananga-Kalambambuji, plusieurs initiatives gérées par le gouvernement ou la présidence n’ont pas été un grand succès. Souvent marquées par des scandales de corruption.
Et le chef spirituel du chef de l’État, Roland Dallo, n’a pas hésité de dénoncer les « voleurs » dans la prière œcuménique d’aujourd’hui au stade des Martyrs.
Félix Tshisekedi, qui a juré d’user de son pouvoir pour rectifier les tirs, se dit déterminé à « rallumer le feu sacré de la nation ».
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