Les sanctions de l’Union européenne infligées à deux caciques du régime Kabila, Kalev Mutondo et Emmanuel Ramazani Shadary, ont été levées.
Un communiqué du Conseil de l’Union européenne a annoncé ce lundi cette décision consécutive aux arrêts du Tribunal rendu en mars dernier.
Kalev Mutondo, ancien administrateur général de l’Agence nationale des renseignements (ANR), et Emmanuel Ramazani Shadary, alors ministre de l’Intérieur, ont été ciblés par des sanctions diverses de l’UE pour leur rôle dans la violation des droits de l’homme caractérisée par des actes relatifs à la restriction des mouvements et libertés des citoyens, répression des manifestations publiques et pacifiques sous le règne de l’ancien président Joseph Kabila.
Outre les deux, plusieurs autres bonzes du régime kabiliste ont été soumis à ce régime des sanctions.
« Les sanctions de l’UE liées aux violations des droits de l’homme et aux entraves électorales restent en vigueur, et les mesures restrictives à l’encontre de 15 personnes sont toujours applicables », précise ce communiqué.
Au regard des derniers événements sur la scène politique congolaise, l’UE se réserve le droit d’allonger sa liste des punis en y inscrivant « toute personne qui fait obstacle à une sortie de crise consensuelle et pacifique en vue de la tenue d’élections en RDC, qui est impliquée dans des graves violations des droits de l’homme ou dans des atteintes graves à ces droits, ainsi que les personnes responsables d’entretenir le conflit armé, l’instabilité et l’insécurité ou d’inciter à la violence ».
Fidèle Kitsa