Le leader d’Ensemble pour la République, Moïse Katumbi, est arrivé mercredi dans la soirée à Kinshasa à la tête d’une importante délégation de sa formation politique.
Katumbi, dont le fief est à Lubumbashi, débarque dans la capitale à 10 jours d’une marche appelée par des leaders de l’Opposition. Notamment Martin Fayulu, Augustin Matata Ponyo et Delly Sesanga.
Avec Katumbi, ces leaders ont eu des échanges le mois dernier à Lubumbashi. Dans leur déclaration, ils ont programmé cette marche pour « dire non à l’insécurité grandissante, à la cherté de la vie et aux élections chaotiques ».
Katumbi, Fayulu, Matata et Sesanga ont, à la suite de leur rencontre à Lubumbashi, poussé d’aucuns à envisager un front commun contre Tshisekedi en perspective notamment de la présidentielle de décembre 2023.
Ce front, estime-t-on, devrait prendre corps par l’alignement d’un candidat commun de l’opposition dans le starting-blocks de la présidentielle.
Des sondages ont révélé que c’est le moyen le plus efficace pour en arriver à battre Félix Tshisekedi lors de ce scrutin à un seul tour.
Cependant, ont précisé avec insistance des cadres de Lamuka/Fayulu, il n’a jamais été question de parler de la candidature unique de l’opposition lors de la rencontre de Lubumbashi.
En face l’Union sacrée de la nation, qui porte la candidature de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême, a entrepris de s’organiser. Après avoir mis en place ses structures sur base d’une charte publiée le mois dernier, la plateforme de Tshisekedi a effectué le samedi dernier sa sortie officielle dans un stade des Martyrs bien bondé.
Laurent Omba
