Près de trois semaines depuis le lancement du nouveau passeport biométrique à 75 dollars américains, des demandeurs se plaignent du retard dans la délivrance de ce document de valeur.
Plusieurs d’entre eux témoignent que malgré le paiement des frais requis et l’accomplissement des démarches administratives, ils ne sont pas servis depuis des semaines.
Selon certains, la réduction tarifaire (le prix est passée de 99 à 75 USD) provoqué un afflux massif de demandeurs, mais le processus de délivrance est pratiquement à l’arrêt.
Au ministère, plusieurs justifications sont avancées. On pointe notamment l’ancienne société belge Locosem, accusée de n’avoir pas finalisé un grand nombre de demandes avant la fin de son contrat. « Nous avons encore en main des coupons de requérants jamais servis. Même ceux ayant reçu un avis favorable attendent toujours », affirme un agent sous anonymat.
À cela s’ajoute la complexité des procédures en ligne.
Depuis la reprise des opérations par la société allemande Dermalog, à peine 400 passeports seraient produits quotidiennement, contre 3 000 auparavant avec Locosem.
Giscard Havril Mane