Le secrétaire général d’Ensemble pour la République, parti de Moïse Katumbi, Dieudonné Bolengetenge, a répondu samedi aux accusations de tribalisme proférées contre son leader par Augustin Kabuya de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti au pouvoir.
Augustin Kabuya a déclaré vendredi que le président de la République Félix Tshisekedi est « combattu par Moïse Katumbi pas parce qu’il gère mal le pays, mais parce qu’il est luba ».
Pour Dieudonné Bolengetenge, ces propos sont « la démonstration d’une nullité absolue ». De son avis, Kabuya cherche « un tribaliste à s’offrir comme bouc émissaire ».
« Moïse Katumbi avait financé Genval (visa, titre de voyage et de séjour), le Rassop qui était la conséquence de ce grand rendez-vous historique, avait-il été tribal ? », s’est-il interrogé.
Devant la presse, le secrétaire général d’Ensemble pour la République a collé un bilan désastreux au parti au pouvoir durant ce quinquennat qui est à son crépuscule. Conséquence de « la mauvaise gestion du Président Tshisekedi ».
Pour soutenir son propos, il a évoqué « l’échec du programme de 100 jours et du projet Tshilejelu, l’escroquerie de la fausse taxe Ram, les fausses promesses de l’Allemagne d’Afrique, les universités imaginaires à coût des millions partis en fumée, l’insécurité généralisée aux quatre coins du pays, les brimades bastonnades et vexations policières de ces derniers jours ».
« Le peuple congolais est mûr. Il ne va pas se laisser distraire ou induit en erreur par ceux qui veulent donner de Moïse Katumbi une mauvaise publicité », a ajouté Dieudonné Bolengetenge.
Djo Kabika