Le Secrétaire général du parti politique Alliance pour le changement (A.Ch), Mutono Chabu Belly, a dénoncé lundi, dans un communiqué, un complot qui vise à terme de sceller le siège et à arrêter des principaux responsables du parti cher à Jean-Marc Kabund.
Il accuse le régime Tshisekedi de vouloir « dissimiler des armes à feu, munitions et armes blanches ». Cela, pour corroborer les propos adressés par le ministère public lors de la première audience en chambre de Conseil à la Cour de cassation accusant Jean-Marc Kabund d’entretenir une milice dans sa résidence.
« Tout cela avec comme prétexte : une prétendue liaison avec les groupes rebelles M23 dans la partie Est ou les Mobondo qui sont aux portes de la ville province de Kinshasa », souligne le communiqué.
Belly Mutono a, par ailleurs, accusé le parti au pouvoir, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d’entretenir lui-même une milice, en l’occurrence la structure des jeunes dénommée “ la Force du progrès”.
Jean-Marc Kabund, ancien chef du parti présidentiel devenu opposant, est détenu depuis plus de dix mois à la prison centrale de Makala pour des propos tenus le jour du lancement de son parti.
Il est accusé « d’outrage, injures publiques, faux bruits et imputations dommageables » contre le président de la République, Félix Tshisekedi et les institutions.
Djo Kabika
