L’Union interparlementaire (UIP) a déploré, mardi, le manque de communication autour des progrès réalisés dans l’enquête sur le meurtre de Chérubin Okende, député national et opposant congolais retrouvé mort dans son véhicule le 12 juillet 2023.
Désormais, l’Institution mondiale des parlementaires exige des autorités gouvernementales des réponses claires sur l’état d’avancement de l’enquête et sur l’identité probable des auteurs.
Pour l’UIP, cet acte de violence inédit en ne devrait pas resté impuni, alors que les autorités parlementaires congolaises ont donné, lors de leur audition en octobre 2023, des assurances sur des procédures en cours en vue d’ identifier et punir les coupables de cet acte odieux assassinat.
Malheureusement, quatre mois après ces assurances de la RDC, l’affaire semble au point mort, suscitant une vraie préoccupation au sein de l’UIP, qui dit attendre le rapport de l’enquête effectuée malgré qu’aucune mesure sérieuse n’a été prise pour identifier les coupables dans cette affaire.
L’Union interparlementaire recommande l’intensification des efforts en vue de faire avancer cette enquête sans plus tarder, tout en garantissant sa transparence.
Cette enquête devrait, selon l’UIP, être suivie de près par l’Assemblée nationale en « gardienne des droits de l’homme des parlementaires ».
Aussi, l’UIP espère désormais que les autorités congolaises vont « mettre à disposition des plaignants et des avocats de Chérubin Okende le rapport d’autopsie et le rapport d’enquête dans les plus brefs délais ». Ledit rapport d’autopsie a fait l’objet, il y a quelques jours, d’une audience de la famille Okende à l’office du Procureur général. Ce dernier a autorisé l’enterrement de la dépouille sans révéler le contenu de l’autopsie.
Yvette Ditshima