Le président de l’ECiDé, Martin Fayulu, a condamné avec l’arrestation d’Emmanuel Shadary Ramazani, secrétaire permanent du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), dénonçant un traitement qu’il qualifie d’« inhumain et humiliant ».
Dans une déclaration publiée ce mercredi, sur son compte X, l’opposant estime que cette interpellation constitue une atteinte grave aux droits fondamentaux garantis par la Constitution de la République démocratique du Congo.
S’appuyant sur les articles 16, 17 et 18 de la Loi fondamentale, Martin Fayulu fustige ce qu’il considère comme des violations manifestes des droits humains. Il rappelle que la dignité de la personne humaine ainsi que les garanties liées à la liberté individuelle doivent être respectées en toutes circonstances, indépendamment de l’identité ou de l’appartenance politique de la personne concernée.
Tout en soulignant que « nul n’est au-dessus de la loi », le leader de l’ECiDé insiste sur le fait que celle-ci doit s’appliquer dans le strict respect des règles et des droits constitutionnels. Il affirme que « la RDC a besoin d’un véritable État de droit, fondé sur la justice et le respect des libertés, et non d’un pouvoir arbitraire qui fragilise la démocratie et la cohésion nationale ».
Selon des sources familiales et proches du PPRD, Emmanuel Shadary a été arrêté lundi aux environs de 4 heures du matin. Il aurait été interpellé à son domicile par des éléments de la Garde républicaine, avant d’être conduit vers une destination inconnue.
Jusqu’à présent, les motifs de cette arrestation n’ont pas été officiellement communiqués, alimentant les inquiétudes au sein de l’opposition et relançant le débat sur le respect des libertés publiques et des garanties constitutionnelles en République démocratique du Congo.
Giscard Havril Mane






