L’ancien prédisent de la République, Joseph Kabila, multiplie les consultations politiques et sociales à Addis-Abeba. Après son entretien avec Moïse Katumbi, Kabila a reçu le 17 décembre 2024 une délégation conduite par l’ancien député national Claudel Lubaya.
Ces échanges se sont concentrés sur la situation actuelle du pays, avec un focus particulier sur la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC. Les intervenants ont dénoncé ce qu’ils qualifient de gestion défaillante et divisive du régime en place. Ils ont déploré l’absence de lisibilité et d’efficacité dans la gestion de la situation sécuritaire par le président Tshisekedi, pointant une aggravation des violences dans l’Est.
Les deux hommes ont aussi critiqué la gouvernance, ils ont dénoncé des discours jugés « incendiaires et manipulateurs » de la part de Tshisekedi, qu’ils accusent de diviser le pays par des propos « mensongers, injurieux et stigmatisants ».
Selon cette délégation, Félix Tshisekedi serait devenu « l’épicentre des incertitudes de la nation », ajoutant que sa gouvernance compromet la paix, l’unité nationale, et le vivre-ensemble.
« Sa conduite des affaires publiques est un poison pour la paix, la stabilité, l’unité et le vivre Ensemble il porte en lui les germes du Chaos », ont-ils déclaré, cité par plusieurs médias.
La délégation a également évoqué une crainte profonde que les actions et choix politiques du chef de l’État conduisent la RDc dans une spirale chaotique.
Joseph Kabila, discret sur ses ambitions politiques depuis son départ en 2019, semble désormais mobilisé pour fédérer diverses forces sociales et politiques autour d’une vision critique de l’actuel gouvernement.
Yvette Ditshima