L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS/ Tshisekedi) réclame la commande de deux institutions se fondant sur les résultats des élections du 20 décembre dernier.
Reçu ce vendredi par l’informateur, le parti présidentiel, brandissant sa cohorte de 70 députés nationaux et 103 députés provinciaux, a exigé principalement deux institutions : la Primature et l’Assemblée nationale.
Ces réclamations, selon son délégué, « ne vont pas loin des lois du pays ».
« La constitution prévoit que le Premier ministre provienne de la majorité parlementaire et nous sommes la tête de cette majorité. Nous attendons aussi qu’un député UDPS soit président de l’Assemblée nationale », a expliqué le porte-parole de la délégation de l’UDPS au sortir de la rencontre avec Augustin Kabuya, l’informateur.
Selon les informations d’Infos.cd, l’UDPS devrait obtenir au moins une de ses deux institutions.
« Logiquement, le Premier ministre devrait provenir de l’UDPS mais pas sûr que le perchoir de l’Assemblée nationale leur revienne », a commenté un analyste politique au micro d’Infos.cd.
Ce dernier craint cependant que l’attitude de l’UDPS crée des « frustrations » au sein de l’Union sacrée.
« L’Union sacrée est hétéroclite. Pour l’équilibre de cette majorité multi forces, il faudrait faire des concessions », a-t-il avisé.
Pour l’Assemblée nationale, le nom de Vital Kamerhe revient avec insistance. Interrogé à l’inauguration de la législature, ce dernier avait préféré botter en touche, se disant pas « demandeur », tout en affirmant que cela relève du pouvoir discrétionnaire du Chef de l’État.
Infos.cd