L’Organisation des Nations Unies (ONU) a publié des conclusions préoccupantes issues de l’Examen Périodique Universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme. Selon ce rapport, la situation des droits humains en République démocratique du Congo (RDC) s’est détériorée depuis 2019, sous la présidence de Félix Tshisekedi.
L’évaluation révèle l’absence de progrès dans la protection des droits humains, malgré les engagements du gouvernement congolais. Les abus auraient non seulement persisté mais aussi empiré , notamment en raison de la non-application des recommandations formulées par des organisations comme Human Rights Watch en 2019.
« Malgré notre appel au gouvernement pour abolir la peine de mort , celui-ci a levé son moratoire en début de l’année », déplore l’ONU.
Outre la peine de mort, l’ONU a aussi évoqué la protection des activistes, les défenseurs des droits humains continuent d’être exposés à des « intimidations » et des « représailles », limitant leur liberté d’expression. L’engagement non respecté du gouvernement de la mise en œuvre des mesures concrètes pour respecter les droits fondamentaux, malgré les appels à réformer les politiques répressives.
Alors que la RDC s’apprête à intégrer le Conseil des droits de l’homme de l’ONU en janvier 2025, l’organisation exhorte le pays à adopter des mesures concrètes pour répondre à ces préoccupations.
Les priorités incluent notamment la protection accrue des activistes et des journalistes ; le respect des engagements internationaux en matière de droits de l’homme ainsi que l’abolition définitive de la peine de mort.
Japhet Mukoko (stagiaire)