L’opposant Seth Kikuni n’est pas décédé. Alors que des publications sur les réseaux sociaux ont annoncé, mercredi, le décès de l’ancien candidat à la présidentielle dans les geôles de l’ANR, la nouvelle a été démentie par son avocat, Me Ramazani Shabani, joint par Infos.cd
S’il affirme être sans nouvelles de son client depuis son interpellation il y a 11 jours, Me Ramazani Shabani dit n’avoir pas reçu de confirmation sur son décès, bien qu’ayant des craintes basées notamment sur des éventuelles « pratiques physiques et chimiques » qu’il pourrait subir.
Mercredi, la femme de Seth Kikuni a exigé sa libération sans « condition » ainsi que le respect des droits fondamentaux de son mari, détenu, selon les informations recoupées, à l’ANR.
« La famille n’exclut pas la possibilité de saisir la justice tant nationale, internationale que celle des pays démocratiques contre les responsables de l’ANR pour séquestration et arrestation arbitraire de M. Seth Kikuni », a rapporté son avocat, alertant sur l’état de santé précaire de son client.
Seth Kikuni, président du parti politique Piste pour l’émergence, avait été interpellé, lundi 2 septembre en début d’après-midi, par des éléments présentés par la suite comme ceux de l’Agence nationale des renseignements (ANR). Jusqu’ici, les raisons de son arrestation demeurent non élucidées.
Yvette Ditshima
