Le président de la République, Félix Tshisekedi, a présidé lundi à Kinshasa une réunion interinstitutionnelle, à quelques jours de la rentrée parlementaire prévue le 15 septembre. Autour de la table : la Première ministre, les présidents des deux chambres du Parlement et le président du Conseil supérieur de la magistrature.
Au sortir de la rencontre, le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a résumé les échanges. Il a indiqué que le chef de l’État a exhorté les présidents des deux chambres à « assurer une rentrée parlementaire sereine, axée sur les priorités nationales ».
Le président Tshisekedi a également insisté sur la nécessité de préserver « la souveraineté de la RDC à travers les discours, l’intégrité du territoire, la protection des droits humains et surtout la sécurité des populations dans l’Est ».
Pourtant, cette session s’annonce sous haute tension. Des pétitions visent déjà les bureaux des deux chambres du Parlement. À l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe est accusé par ses détracteurs de malversations financières, de violation du règlement intérieur et de mauvaise gestion des moyens alloués aux commissions. Le député Crispin Mbindule affirme avoir déjà réuni plus d’un quart de signatures nécessaires.
Au Sénat, le bureau est également visé. Une pétition initiée par le sénateur Afani Idrissa Mangala dénonce un manque de transparence dans la gestion administrative et financière. Elle compte déjà plus de 70 signatures.
Jevic Ebondo