Lors de la 52e réunion du Conseil des ministres, le président de la République, Félix Tshisekedi, s’est exprimé sur les tracasseries persistantes aux frontières aéroportuaires, terrestres et lacustres du pays.
Il a rappelé que l’instauration de l’ordre opérationnel visait à mettre un terme à ces pratiques préjudiciables à l’image de la RDC et à son économie. Cette réforme avait notamment pour objectif de rationaliser la présence des services publics aux points d’entrée et de sortie du territoire, de simplifier les procédures liées au commerce extérieur et d’assainir le climat des affaires, dans une logique de gouvernance efficace et de respect de l’autorité de l’État.
Le chef de l’État a exigé une évaluation rigoureuse, exhaustive et sans complaisance de l’exécution de cette réforme. Il a insisté pour que tous les services non indispensables ou dont la présence n’est pas encadrée par un fondement légal ou réglementaire soient immédiatement retirés, sans aucune forme de procès.
À cet effet, il a instruit les ministères de l’Intérieur, de la Défense, des Transports, de la Santé publique, du Commerce extérieur, ainsi que les services de sécurité tels que l’Agence nationale de renseignements (ANR) et la Direction générale de migration (DGM), de prendre les mesures suivantes : mener un audit ciblé et documenté des services opérant actuellement aux frontières ; veiller à ce que seuls les services indispensables et légalement mandatés poursuivent leurs activités, dans un cadre coordonné, transparent et efficace ; écarter sans ménagement tout agent ou structure exerçant en violation des textes ou se livrant à des pratiques contraires à l’éthique de l’État et au climat des affaires.
Cette intervention du président intervient en réponse aux plaintes récurrentes des opérateurs économiques, des voyageurs et autres usagers des frontières de la RDC.
Jevic Ebondo