Le président Félix Tshisekedi a ordonné l’identification, la suppression ou la réorganisation de toutes les structures étatiques jugées non essentielles, y compris celles rattachées à la Présidence, dans un effort d’assainissement budgétaire face à la crise sécuritaire et économique.
La décision a été prise lors de la 42ᵉ réunion du Conseil des ministres tenue vendredi. Elle vise à réduire les dépenses publiques superflues pour renforcer les investissements dans les secteurs prioritaires, notamment la sécurité, dans un contexte marqué par l’agression rwandaise dans l’Est du pays.
Sont concernées, entre autres, l’APLC, le CPVS, l’Agence du numérique, et l’ONPA. Le chef de l’État a demandé qu’une évaluation rigoureuse soit menée pour déterminer leur utilité réelle par rapport aux ressources qu’elles consomment.
Il a également rappelé la nécessité de maintenir une politique monétaire restrictive pour maîtriser l’inflation, conformément aux engagements de la RDC avec le Fonds monétaire international (FMI), dans le cadre de la Facilité élargie de crédit.
Pour la société civile, qui critique régulièrement la prolifération des agences et structures budgétivores, cette initiative est perçue comme un pas vers une gouvernance plus responsable et plus rationnelle.
Giscard Havril Mane