Le procès de l’ancien bras droit du président Félix Tshisekedi a repris ce lundi devant le juge de la Cour de cassation.
Après confrontation de deux parties au procès, — le ministère public et la défense —, la Cour a déclaré close l’instruction de la cause et a renvoyé l’affaire à la huitaine, pour les plaidoiries.
Jean-Marc Kabund sera finalement jugé pour « offense envers le chef de l’État, outrage au gouvernement, outrage au Parlement et propagation des faux bruits », alors que le procureur avait retenu 12 chefs d’accusation contre lui.
« Au cours de cette plaidoirie, il sera question pour le ministère public d’asseoir les faits des infractions qu’il a soumises devant les juges pour lesquels les avocats de la partie de l’accusé vont se défendre devant la Cour. Ce sera un combat entre le ministère public et les avocats », a expliqué à INFOS.CD, Me Léonard Senga, membre du collectif d’avocats de la défense.
Le procès de l’ancien Premier vice-président de l’Assemblée nationale avait été suspendu en novembre 2022, suite à la requête introduite à la Cour constitutionnelle par la défense, consistant à obtenir l’interprétation de la Haute cour sur l’inconstitutionnalité des poursuites.
La même requête avait été déjà introduite à la Cour de cassation, puis rejetée.
Le président du parti politique Alliance pour le changement est détenu à la prison centrale de Makala depuis août 2022, alors qu’il avait été assigné à résidence surveillée.
C’est lors de sa première sortie médiatique le 18 juillet 2022 qu’il avait tenu des propos qui lui coûtent des poursuites.
Va-t-on vers un dénouement de ce dossier judiciaire ? Il y a un peu plus d’une semaine, une folle rumeur annonçant sa libération avait circulé, poussant ses partisans à s’amasser devant la prison centrale de Makala pour l’escorter. Finalement, cette libération n’était pas confirmée.
Yvette Ditshima