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Accueil » RDC : vingt-cinq ans après la mort de Mobutu, l’impossible retour de sa dépouille
Politique

RDC : vingt-cinq ans après la mort de Mobutu, l’impossible retour de sa dépouille

La RédactionBy La Rédactionseptembre 7, 2022Aucun commentaire6 Mins Read
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Le 7 septembre 1997, l’ancien président du Zaïre décédait d’un cancer en exil au Maroc. Un quart de siècle plus tard, son corps repose toujours à Rabat. Le rapatriement récent de la dent de Patrice Lumumba et les déclarations optimistes de Félix Tshisekedi vont-ils changer la donne ?

À Gbadolite, ce 7 septembre est un jour comme les autres. Un mercredi un peu trop ordinaire : pas une cérémonie, pas une messe. Tout juste un passant a-t-il peut-être eu une fugace pensée en déambulant devant les ruines de la demeure de Mobutu Sese Seko, où se trouve ce qu’il reste de la chapelle Marie-La-Miséricorde. Cet édifice doit en théorie accueillir le corps de celui qui, pendant plus de trois décennies, a dirigé le Congo.

Mais, vingt-cinq ans jour pour jour après sa mort, la dépouille du Léopard est toujours bien loin de son fief, niché à la frontière avec la Centrafrique. Mobutu repose à 7 000 kilomètres de là, au sein du cimetière chrétien de Rabat, au Maroc, où il est décédé quelques mois après y avoir trouvé refuge. Le temple en marbre blanc et noir, relativement modeste, n’affiche aucun nom mais trois initiales « MSS ».

Famille divisée

C’est là que, ce mercredi 7 septembre, se sont donné rendez-vous les proches de l’ancien dirigeant. Bobi Ladawa, sa veuve officielle, Kosia, la sœur jumelle de Bobi et compagne de Mobutu, ses enfants et petits-enfants, ainsi que quelques amis. Une cinquantaine de personnes qui, tous les cinq ans, aiment se retrouver pour honorer la mémoire du « Maréchal ».

« Aucune cérémonie n’est prévue à Kinshasa, car peu d’entre nous vivent en RDC », comment Nganza Mobutu, l’un des fils de Mobutu, qui n’est pas rentré dans son pays depuis son départ du gouvernement, en 2011. À l’exception de quelques-uns – dont Malo Mobutu, petit-fils qui vient d’être élu gouverneur du Nord-Ubangi –, la majorité des membres de la famille est installée au Maroc, en Belgique, en France et aux États-Unis. « Et puis, surtout, c’est ici qu’est la dépouille de mon père », poursuit Nganza.

Le rapatriement du corps de l’un des hommes les plus connus de l’histoire du pays est un serpent de mer depuis un quart de siècle. Improbable sous Laurent-Désiré Kabila, qui fut le tombeur, avec son Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL), de Mobutu, il a semblé possible sous la présidence de son fils, Joseph.

En 2007, l’Assemblée nationale vote en effet une résolution favorable au retour de la dépouille. Joseph Kabila vient de se réconcilier politiquement avec la famille du Maréchal en intégrant dans son gouvernement Nganza Mobutu, candidat malheureux à la présidentielle de 2006 qui est à la tête de l’Union des démocrates mobutistes (Udemo), un petit parti. Mais les discussions n’aboutiront jamais.

« La famille est en réalité divisée sur l’opportunité de ce rapatriement. Il y a deux branches, qui ne se parlent pas beaucoup et qui ne sont pas d’accord sur les conditions de ce retour, explique un bon connaisseur de la famille. Celle de la première épouse, Marie-Antoinette Gbiatibua Yetene, morte en 1977, et celle de sa seconde épouse, Bobi Ladawa. »

La promesse de Tshisekedi

L’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi, en 2019, relance les supputations. Dans les derniers jours de sa campagne, lors d’un déplacement à Mbandaka, le candidat a en effet fait une promesse : « Les gens disent que le président Mobutu avait mal dirigé. Que cela soit le cas ou pas, c’est un fils de ce pays. Et, une fois au pouvoir, nous allons rapatrier son corps. »

Rapidement, Jacques Ilunga, chargé de mission pour le chef de l’État, s’empare du dossier. L’homme est bien placé pour entamer une médiation avec la famille de la première épouse, car il la connait bien. Au moins une rencontre entre l’un des enfants de Mobutu et Félix Tshisekedi est organisée. Des discussions s’engagent, mais la mort de Jacques Ilunga, en 2020, met fin au processus, interrompu une fois de plus.

« La réalité, c’est que je n’ai jamais été en contact avec Jacques Ilunga, que je ne connais pas personnellement, affirme aujourd’hui Nganza Mobutu, fils de Bobi Ladawa. Il n’y a aujourd’hui aucune discussion avec le gouvernement congolais. »

Le rapatriement de la dent de Patrice Lumumba, fin juin, comme le lobbying de députés congolais qui, en juillet, ont mis en place un collectif pour réclamer le retour de la dépouille de Mobutu n’y ont pour l’instant rien changé.

Préalables

« Le président est absolument disposé à voir le corps de Mobutu Sese Seko rentrer au pays », affirme Patrick Muyaya, le ministre de la Communication, soulignant que le blocage se situe du côté de la famille. « C’est une famille décomposée », confirme un proche d’une partie des Mobutu.

« Il y a de toute façon des préalables », assène Nganza. Au premier rang desquels figure la reconstruction de la chapelle Marie-Madeleine, à Gbadolite. Saccagé et livré aux herbes folles, le tombeau est aujourd’hui à l’abandon. Après la profanation de leurs tombes, les corps de la première épouse de Mobutu et de deux de ses fils ont dû être déplacés dans le petit cimetière mitoyen. Impossible d’accueillir dans ces conditions les restes de l’ancien dirigeant.

Mais, au-delà, il y a le symbole. La famille exige la réhabilitation de l’ancien dirigeant, qu’elle ne veut plus voir décrit comme loufoque et sanguinaire et dont elle défend l’héritage politique. « Une partie des enfants se méfie aussi beaucoup d’une récupération. Elle n’a vraiment pas envie que Félix Tshisekedi se targue du retour de cette dépouille », poursuit le bon connaisseur de la famille cité plus haut.

Plusieurs fois ces derniers mois, une tournée du président en Équateur, la province de Mobutu, a été envisagée. Aurait-ce été l’occasion d’une annonce portant sur la dépouille du Maréchal ? Pour l’instant, ce déplacement a été reporté sine die.

En réalité, nul ne semble réellement pressé de voir ce retour s’effectuer. Ni le gouvernement, absorbé par des dossiers plus urgents que celui-ci, délicat et encombrant. Ni sa veuve, qui a fait du Maroc sa deuxième patrie et y a reconstruit une vie. « Il est plus simple de se recueillir sur une tombe à Rabat qu’à Gbadolite, souligne le même proche. Si la dépouille rentre, la famille devra rentrer aussi. En a-t-elle vraiment envie ? »

« Ce retour est notre devoir. Il ne doit pas se faire dans la précipitation, mais c’est notre devoir sacré », répond sans hésitation Nganza Mobutu. Vingt-cinq ans après avoir vu décoller l’avion de Mobutu en fuite, Gbadolite, abandonnée par son chef comme par ses successeurs, attend toujours de voir un aéronef atterrir, avec à son bord les restes de l’enfant de la région.

Jeune Afrique

25 ans décès Dépouille Maroc Mobutu
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