Le secrétaire général d’Ensemble pour la République, Dieudonné Bolengetenge, a animé mardi une conférence de presse dédiée à la répression, par les forces de sécurité, de la manifestation des Wazalendo qui a fait plus de 40 morts, selon le bilan du gouvernement.
Bolengetenge, qui semble remettre en cause ce bilan, s’est appuyé sur les organisations de la société civile qui « ont dénombré pas moins de 108 personnes tuées ».
Ainsi, du côté d’Ensemble pour la République, l’on exige à Félix Tshisekedi de livrer les « vrais responsables des crimes et leurs commanditaires qui opèrent dans son entourage ». Ce, de manière à être sanctionnés conformément à la loi.
« Ensemble pour la République, comme toutes les autres forces vives sociales du pays, exige que la lumière soit faite sur cette tuerie et que justice soit rendue aux victimes », a martelé Bolengetenge, avant d’inviter le Président de la République et le gouvernement à assumer leurs responsabilités.
« Le Président de la République ne doit plus se contenter, comme dans ses habitudes, d’exprimer son impuissance et se débarrasser de quelques petits subalternes », a-t-il fait dit.
A la suite de cette répression, le général Constant Ndima, gouverneur militaire du Nord-Kivu, a été rappelé à Kinshasa et remplacé par le général Jacques Nduru aux commandes des opérations dans cette province.
Hugo Matadi
