Dans une déclaration politique faite ce mardi, l’Alliance pour la Réforme de la République (A2R) a exprimé son étonnement et son mécontentement après la publication de la nouvelle composition du Présidium de l’Union sacrée. La plateforme déplore l’absence de sa présidente, Henriette Wamu, estimant qu’il s’agit d’une marginalisation injustifiée.
« Il s’agit d’une marginalisation, dans la mesure où notre plateforme est composée de partis ayant des députés », a dénoncé l’A2R, appelant le Secrétariat permanent de l’Union sacrée à rectifier cette situation.
Par ailleurs, la plateforme regrette le faible nombre de femmes dans cette instance dirigeante, où seules cinq d’entre elles figurent parmi les 40 membres du Présidium.
Le week-end dernier, le Secrétariat permanent de l’Union sacrée, la coalition au pouvoir, a procédé à une refonte de son organigramme politique. Trente-quatre nouveaux membres ont rejoint le Présidium, portant son effectif à 40, en plus des six déjà présents.
Les cinq femmes nommées sont Judith Suminwa, Fifi Masuka, Clémence Nsanga, Carole Agito et Chimène Polipoli. Deux d’entre elles représentent des regroupements politiques comptant au moins sept députés nationaux, deux autres ont été désignées personnellement par le président Félix Tshisekedi, tandis que la Première ministre est membre de droit du Présidium, conformément à la charte de la plateforme.
Face à cette situation, l’A2R plaide pour une correction afin d’assurer une meilleure représentativité au sein de l’Union sacrée, aussi bien en termes d’inclusivité politique que d’équilibre de genre.
Jevic Ebondo