La gestion de Miguel Kashal Katemb à l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) est au centre d’une polémique depuis des révélations de l’ONG ASSOMIP.MU. Cette organisation de la société civile a saisi Félix Tshisekedi, affirmant détenir des éléments financiers préoccupants sur la gestion de cet établissement public.
Après ces dénonciations, Félix Tshisekedi a décidé de creuser, demandant à Miguel Kashal des explications claires via le ministère de l’Industrie. Dans une correspondance envoyée en début de semaine, le chef de cabinet de Tshisekedi a fait part au DG de l’ARSP du besoin de « faire toute la lumière sur ces soupçons qui interpellent sur la régularité des opérations de cette institution publique ».
Toutefois, Tshisekedi s’est réservé, à ce stade, de tout préjugé sur les éléments lui brandis par ASSOMIP.Mu, tout en y décelant « un ensemble de données financières et comptables [qui] soulèvent des interrogations sur la régularité de certaines opérations ».
Selon ASSOMIP.Mu, Kashal se serait rendu coupable de « détournement de deniers publics ». On parlerait de plus de 49 millions de dollars qui seraient détournés.
Déjà en novembre 2024, le DG de l’ARSP a été interpellé à l’Assemblée nationale suite à d’autres soupçons financiers, sur initiative du député national Alfred Dibandi. L’élu de Libenge dénonçait en son temps « des retards en termes de paiement des quotités dues aux allocateurs de l’ARSP ».
Djesany Sundi