Interrogé par la presse sud-africaine sur le rôle que pourrait jouer l’ancien président congolais dans la crise actuelle dans l’est de la RDC, la ministre des Affaires étrangères a été cash.
« Pour l’instant, il y a aucun rôle pour lui dans les efforts en cours et la quête d’une solution à la crise », a déclaré Thérèse Kayikwamba.
Et pourtant, Joseph Kabila est accusé par son successeur d’être le commanditaire derrière le M23.
Le 22 février, lorsqu’il annonce son intention de tendre la main à l’opposition pour un gouvernement d’union, Felix Tshisekedi avait déjà écarté « tous ceux qui complotent contre le pays ».
Alors que son son conseiller spécial en matière de sécurité, Éberande Kolongele a débuté lundi les consultations pour ce gouvernement, le Front commun pour le Congo (FCC) avait annoncé, comme la plupart des partis d’opposition d’ailleurs, qu’il n’était pas intéressé par ces consultations.
« S’il est réellement l’un des problèmes dans cette crise sécuritaire, il ne serait toutefois pas illogique qu’il soit associé comme une partie de la solution », estime un analyste politique.
Pour l’instant, seul le duo CENCO-ECC (Conférence épiscopale nationale du Congo et Eglise du Christ au Congo) ont approché l’ancien président dans leur initiative de Pacte social pour la paix et le bien vivre-ensemble en RDC et dans la région des Grands lacs.
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