A l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), est-il possible d’enterrer la hache de guerre ? Lors de son meeting du samedi dernier à Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental, le secrétaire général et président ai du parti présidentiel avait appelé au pardon et à l’unité au sein de la famille politique du chef de l’Etat.
Ce 29 juillet, Augustin Kabuya a confirmé dans les actes son message. Dans sa résidence de Limete, il a reçu l’un des fondeurs de Saint Anne. Il s’agit de Jean-Pierre Kalombo, directeur de l’Ecole du parti, une des structures au sein de l’UDPS.
Si rien n’a filtré des échanges de plus d’une heure entre les deux personnalités, le geste d’ouverture d’Augustin Kabuya est apprécié comme susceptible d’ouvrir la voie à une paix des braves au sein du parti au pouvoir.
Le 11 août 2024, un groupe de cadres de l’UDPS s’était réuni à Saint Anne et avait prononcé la destitution d’Augustin Kabuya. Ce groupe avait ainsi désigné Deo Bizibu comme secrétaire général intérimaire. Mais cette action jugée irrégulière, sans quorum requis pour réunir la Convention démocratique du parti (CDP), n’eu aucun effet. Une année après, Augustin Kabuya continue à jouir de la légalité et de la légitimité.
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