Paul Kagame a concédé devant la poussée Donald Trump, ce qu’il a, durant trois décennies, nié. A Washington, son délégué, le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, a reconnu tacitement en signant l’accord de principes que son pays agressait le Congo-Kinshasa. Les Américains ont ainsi acté ce premier pas, qui ouvre la voie à de véritables négociations. Et les lignes bougent sensiblement.
Pour la première fois, Donald Trump en a parlé dans un message posté sur son son réseau social, Truth. « De grandes nouvelles nous parviennent d’Afrique, où je suis également impliqué dans le règlement de guerres et de conflits violents. J’ignore pourquoi tant de ces événements sont tombés entre mes mains et celles de mon administration, mais ils le sont, et nous avons accompli un travail sans précédent pour les régler ou les mettre en place pour la paix. À suivre ! », a affirmé le Potus.
La République Démocratique du Congo doit se positionner pour tirer profit alors que Kigali recule face à l’évidence des faits. Le Rwanda, pour la première fois, accepte de signer un document qui indique clairement le respect de l’intégrité territoriale de la RDC qu’il a violée à plusieurs reprises en dépit de nombreux rapports de l’ONU. Cette fois-ci, l’épée de Damoclès est suspendue sur la tête de Kagame. Violer l’accord signifierait s’attirer l’ire de Trump.
Diplomatiquement, le Rwanda se voit ainsi imposer un agenda concocté par Washington et Kinshasa. Minerais, soient-ils. La réalité est que la République Démocratique du Congo de Tshisekedi est en train de prendre sa revanche.
Deuxièmement, les États-Unis avec son président adepte des terres rares, voudrait voir les choses aller vite. Aucune tergiversation ne sera tolérée. Kinshasa mise sur un accord minerais contre investissements multisectoriel, développement et sécurité. L’offre a séduit #Trump qui veut retourner l’Amérique au Congo.
Dorénavant, les décideurs du pays devront s’appliquer à la bonne gouvernance, la transparence, la lutte contre la corruption et la fin de l’impunité pour ne pas rater le train: c’est l’occasion tant rêvée pour attirer les investisseurs, redresser l’économie et amorcer le développement.
C’est la semaine la plus décisive. Le projet #Lobito bénéficiera de 6 milliards de dollars américains de source officielle, alors n’en attendez pas moins des autres investissements ! On croise les doigts.
Analyste politique