Lors de la rentrée parlementaire de ce lundi, le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a surpris en prenant la parole pour répondre aux pétitionnaires qui réclament sa destitution.
Pas encore prêt à laisser son poste, Vital Kamerhe demande pardon à tous les députés qui ont été offensés par lui. « Il y en a parmi vous qui se sont sentis froissés, heurtés ou dérangés de quelque manière que ce soit par ma conduite ou mes propos, qu’ils daignent accepter l’expression de mes regrets les plus sincères, et j’implore leur pardon », a dit Vital Kamerhe.
Un pardon visiblement pas accepté par des pétitionnaires qui, après le huis clos, ont quand-même déposé leur pétition.
« Monsieur Vital Kamerhe a lui-même reconnu les griefs à sa charge. Il a demandé pardon, mais il doit savoir que nous ne pardonnons pas, nous continuons avec notre procédure législative », a déclaré Crispin Mbindule après le dépôt des pétitions contre certains membres du bureau.
Pourtant membre du présidium de l’Union sacrée, Vital Kamerhe est accusé notamment de priver aux députés certains privilèges, notamment l’accès aux soins de santé et certains avantages. Les pétitionnaires a déjà réuni plus de 200 signatures, largement au dessus du seuil de 125 signatures.
Cephas Kabamba






