C’est dans le cadre du projet Hackhaton que 35 jeunes, dont l’âge varie entre 18 et 35 ans et répartis en 5 groupes, ont été mis à contribution durant deux jours pour proposer une solution numérique pouvant permettre une meilleure vulgarisation de l’information électorale.
Il s’agit concrètement d’un «concours des jeunes qui vont devoir proposer des solutions numériques pouvant permettre de vulgariser encore mieux l’information électorale», a expliqué la coordinatrice du projet Hackhaton, Noémie Kilembe.
Les candidats à ce concours «seront devant un jury composé des représentants de la société civile, des experts de la CENI ainsi que du ministère du Numérique. Le jury va sélectionner les deux meilleures propositions qui seront primées. La première sera récompensée de 2500$ et la seconde de 1500$. Internews va appuyer Kinshasa Digital dans l’incubation de ces deux meilleurs projets».
Noémie Kilembe a fait savoir que le projet Hackhaton a été inspiré par «des échanges que nous avons eus avec des organisations de la société civile œuvrant dans le domaine des élections et des experts de la CENI. Il ressort qu’il y a un problème crucial dans la vulgarisation de l’information électorale. Le commun des mortels n’est pas suffisamment informé sur le processus électoral et sur les élections de manière générale. C’est de là que nous est venue l’idée de mettre des jeunes à contribution en nous proposant cette solution qui, nous l’espérons, va aider le processus électoral en terme d’information».
Le projet Hackhaton présenté à Blinken
Mercredi, Anthony Blinken s’est imprégné du projet Hackhaton, financé par USAID ainsi que les coopérations suédoise et suisse.
Le secrétaire d’État américain a fait le déplacement de la concession Cortex dans la commune de Ngaliema, où il a pu visiter les différents stands érigés dans le cadre de ce projet.
Yvette Ditshima