La République démocratique du Congo est connue pour ses richesses minières qui constituent sa principale source de revenus.
Mais paradoxalement, des filières de formation à l’expertise minière est quasi inexistantes dans le système d’enseignement national.
Comment remédier à cette carence ? Le début de la réponse viendra peut-être de la coopération sino-congolaise en matière de la formation professionnelle.
Le 3 juillet, le ministre de la Formation professionnelle, Marc Ekila, a échangé dans son cabinet de travail avec le directeur général de l’entreprise chinoise AVIC international Beijing Valentin Liao.
Objectif : s’enquérir de l’évolution des engagements entre les gouvernements congolais et chinois à travers cette firme en vue de la relance du projet de construction de deux grands centres de formation professionnelle modernes à Kinshasa, dans la zone économique spéciale, et dans la ville de Mbuji-Mayi dans le Kasaï Oriental.
Le projet prévoit la formation ciblée des jeunes sans diplôme en vue de les outiller dans les domaines nécessitant une main d’œuvre qualifiée à l’instar des mines, précise le ministre.
Les discussions autour de ce projet ont débuté en 2019. Mais le projet peine à se concrétiser en dépit de l’accord de principe du gouvernement congolais.
Les deux parties doivent discuter dans les tout prochains jours du type de contrat à adopter avant de finaliser le partenariat.
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