Le président Félix Tshisekedi aurait vigoureusement réagi ce vendredi lors du Conseil des ministres face à la répression sanglante des manifestants d’une secte religieuse à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.
« Le président est extrêmement fâché, indigné et ne comprend pas cette brutalité contre des civils », aurait dit le chef de l’État, selon une source citée par le journaliste Stanis Bujakera.
Le chef de l’État a promis des « sanctions sévères » contre les autorités impliquées dans cette répression.
Selon des chiffres officiels, plus de 43 personnes ont été tuées dans la nuit de mardi à mercredi à Goma par des éléments de la garde républicaine.
Ces personnes projetaient de manifester contre la présence de la Monusco et de la Force de l’EAC.
Mais certaines sources de la société civile parlent d’une centaine de morts.
Une délégation gouvernementale, conduite par les ministres chargés de la Défense, Intérieur et Droits humains est attendue dans la capitale du Nord-Kivu ce samedi pour auditionner les autorités militaires.
Infos.cd