Plus d’un mois après son arrestation à l’aéroport de N’djili, le conseiller spécial de Moïse Katumbi n’est toujours pas jugé.
Selon les premiers éléments d’instruction communiqués par les renseignements militaires, Salomon Idi Kalonda serait en collusion avec les responsables du M23 mais aussi avec quelques officiers rwandais pour tenter de déstabiliser le pays et installer à sa tête un dirigeant d’origine katangaise.
Ce lundi 10 juillet, Ensemble pour la République, a réagi à ces accusations au cours d’une conférence de presse à Kinshasa animée par son secrétaire général, Dieudonné Bolengetenge.
A l’en croire, le contact d’un officier rwandais trouvé dans le téléphone de Salomon Idi Kalonda par les enquêteurs date de depuis 2018. A l’époque, le Rassemblement de l’opposition était dirigé par Félix Tshisekedi. Et c’est lors d’une rencontre avec Paul Kagame, alors président en exercice de l’Union africaine, que Salomon Idi Kalonda, qui accompagnait Moïse Katumbi à cette rencontre dont avait pris part Félix Tshisekedi, a obtenu le contact de ce général qui était le point focal de Kagame.
En ce qui concerne la « collusion » avec des responsables du M23, Ensemble pour la République rejette toutes les accusations, indiquant qu’il n’existe aucune preuve.
Après deux semaines passées dans les locaux des renseignements militaires, Salomon Idi Kalonda est depuis détenu à la prison militaire de Ndolo, à Kinshasa, en attendant l’ouverture de son procès.
Socrate Nsimba