L’association des médias d’information en ligne de la RDC (MILRDC) organise une série de formations afin de renforcer en capacité les journalistes web en matière du respect de l’éthique et déontologie à l’ère de la presse numérique.
La session du jeudi, organisée à l’espace Silikin texaf, a offert l’occasion de dégager des pistes de solution afin de mettre fin aux dérives constatées dans le chef des journalistes web ou du moins les atténuer.
Pour le professeur François-Xavier Budim’bani Yambu, spécialiste en communication et journaliste, les défis déontologiques et éthiques du journalisme évoluent selon les époques et les milieux.
« La réflexion éthique ainsi que les règles déontologiques devraient constamment, sinon y être adaptées, du moins être pensées en vue de répondre aux défis que suscite un monde en évolution continue, au risque de perdre toute crédibilité, voire sa raison d’être », a-t-il souligné au cours de son intervention.

De son côté, le professeur Séverin Bamani a soutenu que l’éthique et la déontologie relèvent du bon sens moral, et que tout journaliste peut exercer son métier en suivant l’éthique et déontologie.
« La mission de la presse, elle est vis-à-vis de la société. Cela exige au journaliste le respect des exigences sur le plan moral, l’environnement politique, économique et sociétal », a-t-il ajouté.
Et de poursuivre :
« Les droits et les devoirs sont des domaines externes dans le métier. Les domaines qui nous reviennent (nous journalistes), c’est le code d’éthique et de déontologie ».
Séverin Bamani a par ailleurs appelé les journalistes web à rester professionnels et à utiliser Internet comme technologie facilitant l’accès à l’information dans le respect du code de bonne conduite (éthique et déontologie) et des lois du pays.
DM