La Voix des sans voix pour les droits de l’homme (VSV) a publié vendredi un communiqué de presse condamnant avec « véhémence la répression barbare et brutale » dont les médecins ont été victimes lors de leur marche mercredi à Kinshasa.
De l’avis de cette organisation de défense des droits de l’homme, il incombe au gouvernement de « prendre en charge les victimes pour tous les préjudices subis ».
A travers son communiqué, la VSV a également demandé à l’Etat congolais de faire diligence pour interpeller les éléments de la police, auteurs de « brutalités, humiliations et traitements cruels, inhumains ou dégradants à l’égard des médecins ».
Et ce, dans le seul but que ces policiers puissent répondre de leurs actes.
La VSV a en outre sollicité du gouvernement de « répondre sans tergiverser aux revendications des Médecins ».
Ces derniers, après avoir rencontré différentes autorités afin de faire entendre leur voix, ont été dans la rue pour revendiquer le paiement de la prime de risque et autres.
Cette manifestation, organisée par le Syndicat national des médecins (SYNAMED), a été réprimée par la police à coups de gaz lacrymogène.
Le chef de la police de Kinshasa a avancé un bilan de quatre blessés : deux policiers et deux médecins.
Ces chiffres ne sont pas partagés par la VSV dont le bilan fait état d’une dizaine de médecins blessés.
Yvette Ditshima