Le massacre de Goma contre des fidèles de la secte appelée « Wazalendo » domine le titre des journaux parus ce lundi à Kinshasa.
L’Avenir annonce l’envoi d’une délégation gouvernementale à Goma par le chef de l’Etat qui, selon le tabloïd , instruit le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, celui de la Défense ainsi que la ministre d’État, ministre de la Justice de lui faire rapport, dans les plus brefs délais, sur les circonstances ayant mené à cet « effroyable drame pour que, très rapidement, des sanctions sévères puissent être prises contre tous ceux qui en étaient responsables. »
Félix Tshisekedi est en colère, puis consterné à la suite de ce drame, précise Le Potentiel qui fait échos du compte-rendu du Conseil des ministres du vendredi.
Le quotidien salue le fait que, « sans tarder », le chef de l’Etat appelle la justice à faire la lumière sur ce drame et à établir les responsabilités tout en soulignant que ce drame ne peut demeurer et ne demeurera pas impuni.
AfricaNews revient sur un communiqué du vice-Premier ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi, qui demande aux familles ayant constaté la disparition d’un de leurs de passer dans les différents centres hospitaliers ayant accueilli les victimes blessées ou mortes aux fins de les identifier et de prendre contact avec la Commission qui siège au gouvernorat de la province du Nord-Kivu.
Pour sa part, Congo Nouveau estime que le drame perpétré par des militaires à Goma vient de « tâcher les habits blancs de celui qui était surnommé lors de la campagne électorale 2018 : » Moboko Pembe » ». Pour se laver, poursuit le trihebdomadaire, Félix Tshisekedi doit absolument frapper fort au sein du commandement militaire.
La rédaction