À Bafwabango, localité minière située au point kilométrique 51, à la frontière entre les provinces de l’Ituri et du Haut-Uélé, une trentaine de cas suspects, dont deux décès, ont été enregistrés en l’espace d’une semaine.
La maladie, dont l’origine reste à ce stade inconnue, présente des symptômes proches du Mpox (anciennement appelé variole du singe), selon les autorités sanitaires locales.
Le médecin-chef de la zone de santé de Niania a confirmé l’apparition de cette pathologie inquiétante. Des échantillons biologiques ont été envoyés au laboratoire provincial de Bunia pour analyses. En attendant les résultats, il appelle la population à observer strictement les mesures d’hygiène et à éviter tout contact à risque.
Depuis plusieurs jours, les structures médicales de la région font face à une hausse inhabituelle de patients présentant des symptômes tels que fièvre élevée, éruptions cutanées, lésions muqueuses, céphalées et douleurs musculaires.
Le village de Bafwabango, épicentre actuel de l’épidémie, compte déjà une vingtaine de malades pris en charge dans différentes structures sanitaires. La société civile locale se dit préoccupée par le risque de propagation rapide, dans une région marquée par une forte mobilité liée aux activités minières.
Face à cette situation alarmante, des députés provinciaux de Mambasa et plusieurs acteurs sociaux lancent un appel urgent au ministère de la Santé et aux partenaires internationaux pour une intervention rapide et coordonnée.
Giscard Havril Mane